Certes. C’est une bataille de plus de gagner pour les clubs. Car, après moult tergiversions, un report, cette 58ème Assemblée Générale Ordinaire de la FIF a finalement eu lieu le samedi 4 juillet dernier à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la Recherche de la Paix à Yamoussoukro. Mais au-delà du bilan financier et moral de l’équipe sortante, plus que la mise en place de la nouvelle Commission Electorale chargée de conduire le processus électoral, les assises au pied de la Basilique auront surtout acté la fin du mandat statutaire du président Augustin Sidy Diallo tel que le prescrit l’article 42 alinéa 2 des statuts de la FIF dans ses dispositions « Mode de scrutin » : « L’élection du Président a obligatoirement lieu au plus tard le 30 juin suivant la fin de la quatrième année civile de son mandat. » Depuis donc le 30 juin dernier, le mandat du président Sidy Diallo a pris fin. Samedi donc à la Fondation FHB, les délégués des clubs et Groupements d’intérêt ont pris acte de la fin de son mandat. Mais, si l’on peut se réjouir de la tenue effective de cette AG Ordinaire, on ne peut cependant pas ne pas relever les quelques zones d’ombres qui ont entouré ces assises. En effet, s’il est vrai que les clubs ont entériné la fin du mandat du président sortant depuis le 30 juin dernier, s’il n’est non plus pas faux de croire qu’ils l’ont maintenu à son poste pour qu’il puisse expédier les affaires courantes, on ne peut pas comprendre cette absurdité...