L’Observatoire de la liberté de la presse, l’éthique et la déontologie (OLPED) et Media foundation for west Africa (MFWA), ont organisé ce mercredi 02 septembre 2020 au siège de l’Agence ivoirienne de presse (AIP) sis à Abidjan-plateau, un forum à l’attention des représentants de partis politiques et de la société civile "pour des campagnes électorales sans insultes, ni injures, ni discours de haine".
Plantant le décor, le président du comité de direction de l’OLPED, Zio Moussa, a fait savoir que ce conclave est "un forum de visite du langage ou de la façon de faire, de la façon de battre campagne, d’entrer en compétition, de la capacité de mobilisation des partis politiques".
Selon M. Zio, cette capacité qui devrait se traduire à travers leur stratégie de communication, leur stratégie d’information et le type de propos qu’ils peuvent leur tenir pour que les élections de 2020 et des autres années se passent dans un environnement apaisé.
Le président de l’Autorité nationale de la presse (ANP), Samba Koné émis le vœu de voir les recommandations qui sortiront de cette rencontre respectée par toutes les parties.
"Le vœu que je veux émettre ici, c’est de faire en sorte que le guide qui va sortir soit vulgarisé, observé et respecté", a souhaité Samba Koné rappelant que dans les année antérieures, des accords de bonnes conduites signés n’ont été respecté ni par les partis politiques, ni par les candidats ni par les journalistes.
Le président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), Me René Bourgoin a félicité l’OLPED pour la tenue de cette rencontre. Il a fait savoir que sa structure se propose de recevoir les représentants des candidats retenus pour discuter des modalités des différentes interventions, de l’accès aux organes officiels de l’audiovisuels, de l’ordre de passage et de bien d’autres choses.
Le consultant, Lucien Houédanou, a rappelé aux acteurs politiques que les propos qu’ils tiennent lors des rencontres ne s’envolent pas. Mais peuvent avoir des conséquences fâcheuses pour la communauté s’ils n’y prennent garde.
Plusieurs recommandations ont été faites aux professionnels des médias, aux électeurs et aux citoyens mais aussi et surtout aux candidats, dirigeants et membres des partis politiques.
Toutes ces recommandations convergent vers le bannissement des insultes, des injures et des propos de haines.
Outre cette rencontre qui a réuni une trentaine de participants, une autre est prévue fin septembre à Yamoussoukro. Elle devra réunir les partis politiques, la société civile, les confessions religieuses, les journalistes sur les élections à venir, note-on.
Lambert KOUAME