Ouattara pris à son propre piège





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Depuis toujours, le fer de lance de la stratégie de Alassane Ouattara, pour justifier son accession par tous les moyens au pouvoir d’état en Côte d’Ivoire a été de ternir l’image du pays à l’extérieur. Et emmener dans le même temps, la communauté internationale, à porter un regard négatif sur les différents régimes, qui se sont succédés avant lui. Tous en ont fait les frais. Au point où, certaines puissantes occidentales chantres de la démocratie n’ont même pas hésité à justifier la rébellion armée et à lui prêter mains fortes. Aujourd’hui, c’est le retour du bâton, la face hideuse de son régime est en train d’être mise à nu aux yeux de cette même communauté internationale et cela soulève l’ire de son camp. Il n’y pas longtemps on ne pouvait pas imaginer, l’UE produire un rapport négatif sur le pouvoir d’Abidjan, désormais c’est chose faite. D’où les attaques ciblées contre le président Bédié et le Pdci-Rda. Il ne se passe presque plus de jour, sans que les journaux proches du régime ne tentent de réveiller, leur arme de prédilection de la victimation outrance, qu’ils ont habillé sous le fallacieux manteau de l’ivoirité. Sinon le président Henri Konan Bédié, initiateur de ce concept d’ivoirité, l’a suffisamment expliqué. C’est un concept culturel, qui vise à fédérer les énergies de ivoiriens et de tous ceux qui vivent dans ce pays, autour des valeurs d’unités, de paix et de développement. Alors, tout autre interprétation n’est que le fruit d’esprits chagrins, dont le seul objectif est de transposer leurs vues étriquées de tribaliste et ethniciste sur les autres.

 Depuis l’entrée en scène des deux avocats français venus apporter leurs expertises, sous la supervision de Maitre Suy Bi, avocat du Pdci-Rda et secrétaire exécutif, chargé des affaires juridiques, c’est le branle-bas dans le camp au pouvoir. Me Emmanuel Marsigny et Me Romain Dupeyre.
tout deux, avocats au barreau de Paris le second est en plus avocat au barreau de New-York ont répondu à la sollicitation du Pdci-Rda en raison des contentieux électoraux qui sont engagés à la suite d’un grand nombre de fraudes qui ont été constatées lors des élections municipales et régionales. Avant les élections, des rumeurs avaient déjà indiqué qu’un certain nombre de fraudes étaient envisagées motivant de la part du Pdci le souhait de faire en sorte qu’un certain nombre d’observateurs internationaux et d’organisations non gouvernementales puissent constater la régularité du processus démocratique. Dans un certain nombre d’autres municipalités comme dans des régions, des fraudes avérées et extrêmement graves ayant, pour certaines, accompagné jusqu’à la mort d’homme, ont fait que le Pdci-Rda accompagné par ses avocats historiques ont souhaité donner à ce contentieux une dimension internationale. Ce combat pour faire respecter la loi électorale dans ce pays, dépasse les propres intérêts de ce parti et qui cherche à faire en sorte que le processus démocratique en Côte d’Ivoire puisse être respecté. La condition d’élection libre est une condition essentielle dans un pays démocratique. Et au regard des échéances extrêmement importantes de 2020 et notamment l’élection présidentielle, ce qui s’est passé mérite qu’un regard international soit porté et surtout que la justice de ce pays fonctionne et constate des irrégularités relevées. La justice puisse effectivement passer, constater les irrégularités et que la République de Côte d’Ivoire puisse, sans aucune difficulté, préparer les échéances démocratiques dans le plein respect de la loi et des électeurs. Le président Henri Konan Bédié en fin connaisseur des arcanes des instances internationales est entrain de mettre en difficulté le pouvoir d’Abidjan, et Ouattara sait qu’il lui sera difficile de continuer de louvoyer avec le peuple.
 

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