L'émouvante lettre de Didier Drogba à Diego Maradona





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L’émouvante lettre d’adieu de Didier Drogba à Maradona

Tres affecté par le décès de son idole Diego Maradona décédé mercredi dernier,  Didier Drogba a rendu un vibrant hommage au regretté “Pibe de Oro” dans une lettre parue dans France Football, hier.

«Le jour où j’ai arrêté ma carrière de joueur, c’était comme si mon rêve de gamin prenait fin. Cette “petite mort” avait été dure à vivre, (…). Là, avec ta disparition, c’est bien plus qu’un rêve de gamin qui s’évanouit, c’est la fin de “mon” foot. De l’idée que je m’en suis toujours fait et dont tu étais à la fois le symbole, le modèle et le porte-parole. Un foot plein de vie, d’audace, de malice et de liberté», s’est d’abord lamenté le capitaine emblématique des Eléphants de Côte d’Ivoire.

Il s’est ensuite remémoré son premier but inscrit en Coupe du monde face à l’Argentine de son idole. « À cette occasion, je t’avais vu de loin. Mais je n’avais pas osé m’approcher…. Tout d’un coup, moi, le capitaine de la sélection ivoirienne et joueur de Chelsea, je me sentais un tout petit garçon devant “mon Dieu”. La seule autre personne qui m’impressionnait autant, c’est Michael Jackson. Lui aussi, je ne l’ai vu que de loin, mais quel choc !».

Après avoir manqué l’occasion de croiser Diego Maradona en 2008, Didier Drogba a finalement eu la chance de rencontrer El Pibe de Oro lors du mondial 2018. Ce jour-là qu’il a qualifié de plus beau de sa carrière, Maradona l’avait « embrassé » avant de lui dire : « Drogba, una bomba ! ».

« Je ne sais pas si tu t’en es rendu compte, mais je ne touchais plus terre. Et j’ai mis du temps avant de redescendre. C’était un peu mon Ballon d’Or à moi...», a-t-il révélé dans sa lettre.

 « Ces dernières années, j’avais bien sûr de la peine en te voyant. J’ai cru deviner de la tristesse et des regrets dans ton regard souvent perdu. C’est dingue, car je ne t’ai parlé qu’une dizaine de secondes et j’ai, malgré tout, l’impression de te connaître si bien. Maintenant, il va falloir apprendre à aimer le foot sans toi. C’est comme continuer à aimer la vie après la disparition d’un être cher. Forcément que c’est possible, mais ça va prendre du temps. Adieu Diego, je t’aimais tant. ».

 

Supersport 

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