En marge de la célébration de la fête de la Tabaski, l’ONG Bonté n’a pas failli à sa réputation d’organisation à l’oreille attentive.
Dans le cadre de la 3e édition de son opération dénommée « Tabaski pour les démunis », cette organisation sociale a fait don, ce mercredi, soit au lendemain de la fête, de kits alimentaires à des familles démunies du district d’Abidjan, une cérémonie qui s’est déroulée à Adjamé.
Malgré le manque d’appui véritable, cette ong n’a pas voulu rester les bras croisés face aux difficultés qu’éprouvent certaines familles musulmanes en cette période de réjouissance qu’est fête de la Tabaski ou de l’Aïd el-kebir.
" Cette opération consiste à faire un clin d'œil aux démunis pendant ces jours de fête. Mais comme on le sait, ces démunis ont des difficultés, le peu que nous avons, il s'agit de leur donner afin qu’elles retrouvent elles aussi, de la joie en cette période'', a justifié le président de cette organisation, Brahima Sanogo, précisant que parmi les récipiendaires, figurent des veufs et veuves.
Ainsi, une vingtaine de familles, venues des communes d’Adjamé, de Marcory, d’Abobo, d’Anyama, de Treichville et de Port-Bouët sont reparties chez elles avec chacune, un kit, composé de viande une somme d’argent symbolique.
Sur des critères de sélection de ces démunis, le président a rappelé que l'ONG dispose d'une base de données. "Lorsqu'une opération est organisée, ce sont les plus vulnérables parmi les veuves qui sont choisis en premier lieu", a expliqué Brahima Sanogo qui a saisi l’occasion pour lancer un appel aux partenaires et aux personnes de bonne volonté pour aider l'ONG dans ses actions. Car dira-t-il, "l'ONG n'a pas assez de moyens pour aider tous ces démunis qui souffrent dans le silence et sont parfois oubliés".
Outre cette opération, « Tabaski pour les démunis », l’ong fait chaque année, des dons aux détenus ainsi qu’aux familles démunies à l’occasion de la célébration de la fête de Ramadan.
L’ONG la Bonté existe il depuis quatre ans. Elle s’est fixée pour objectif de mener ses actions dans trois grands domaines à savoir, le social, la santé et l’alphabétisation, rappelle-t-on.
Lambert KOUAME