C’est l’exercice auquel s’attèlent tous les ministres qui se succèdent au département de l’Education nationale : trouver le bon baromètre pour l’école Ivorienne. Mais la tâche semble aussi pénible qu’avant.
Ceux parmi les Ivoiriens qui sont vigilants ont dû constater une étrange similarité dans la dégringolade des résultats scolaires, lorsqu’une rupture avec le système précédant est annoncée. En 2011, au sortir de la crise postélectorale, la ministre de l’Education nationale Kandia Camara, avait décidé de resserrer les boulons, dès sa prise de fonction. Les résultats scolaires qui s’en étaient suivis avaient fesaient froid dans le dos. 20,59% de réussite au baccalauréat, l’un des plus bas taux jamais enregistrés dans l’histoire du pays. Le baccalauréat de l’année suivante était lui aussi resté dans le même ton, avec 25,22% de taux de réussite. Avant que la courbe ne commence à grimper. 2013 : 33, 58 % d’admis. 2014 : 36,23%. 2015 : 39,66%. 2016 :42,38%. 2017 : 44,97%. 2018 : 46,09%. 2019 : 41,23. Avec le brevet d’études du premier cycle (Bepc), on a connu le même scénario, avec cette monumentale catastrophe : 16,88% comme taux de réussite en 2011 ; 17,03% de taux de réussite en 2012. Et puis, 40,17% d’admis en 2013. La ministre Kandia Camara avait en son temps brandi la hache de guerre contre la fraude scolaire. Les réformes, la pédagogie, la réhabilitation et la construction d’écoles n’ont jamais été aussi abondants dans ce milieu pendant sa mandature. lire la suite sur jda.ci