Quel regard jetez-vous sur le tirage au sort de cette CAN 2022 ?
Globalement, toutes les six poules sont équilibrées. On retrouve des géants d’Afrique et des outsiders qui ont mérité leur place dans cette Coupe d’Afrique. Donc chaque match va être difficile. Ça sera une CAN 2022 très ouverte. Et, je pense qu’on va assister à une magnifique compétition.
Cette CAN paraît-t-elle plus relevée que cette de 2019 ?
Il est difficile de comparer les éditions. Il va falloir jouer tous les matchs à fond. Il y aura quelques absents de marque. Mais, on se connaît dans cette Coupe d’Afrique. C’est la mixité, c’est le multiposte, c’est surtout la rencontre de plusieurs pays d’un continent qui manquent de Football.
On peut donc s’attendre à une graNde CAN,
Je pense que ça sera une grande CAN dans un grand pays de football. On va voir une belle compétition dans de beaux stades aussi. Et, j’espère avec du public. La dernière fois que le Cameroun avait organisé la CAN, c’était en 1972. Ça fera donc 50 ans après. Ça va être une belle compétition. Et, très disputée. C’est l’idéal puisque, c’est en janvier et février et je trouve qu’à cette période les joueurs ont plus d’énergie et de tonus qu’en juin et juillet ou c’est toujours difficile pour les organismes.
Quelle est l’affiche majeure de cette CAN ?
L’affiche majeure sera inconsciemment Algérie-Côte d’Ivoire. Cette rencontre nous inspire beaucoup. Ça sera le dernier match. Et, c’est à nous de faire le nécessaire pour éviter que ce ne soit pas une finale. On ne va pas se focaliser uniquement sur ce match.
Et pourquoi ?
Avant cela, il va y avoir deux matchs très importants contre deux équipes pour qui j’ai beaucoup de respect. Que ce soit la Guinée-Equatoriale et la Sierra Leone ce sont des équipes à prendre très au sérieux. Elles seront difficiles à jouer parce qu’elles ont de bons joueurs. On va déjà se concentrer sur le premier match contre la Guinée-Equatoriale, ensuite la Sierra Leone avant d’envisager envisager le dernier match contre l’Algérie qui pourrait être digne d’un dernier carré. Forcément, l’Algérie et la Côte d’Ivoire sont deux géants d’Afrique.
Votre pronostic ?
Je n’aime pas donner de pronostics. Je suis très mauvais dans ce genre d’exercice. Ce qui est sûr, on va bien se préparer pour avoir le meilleur résultat possible.
L’Algérie a battu le record d’invisibilité de la Côte d’Ivoire. Cela donne-t-il un avantage aux Fennecs ou peut-il fouetter l’orgueil ivoirien ?
Chaque record est fait pour être battu. Aujourd’hui, l’Algérie est extraordinaire. C’est une génération qui arrive à maturité. Elle a un groupe qui a l’habitude d’évoluer ensemble. Ce que avait fait la Côte d’Ivoire dans un passé récent était incroyable. Après, cela reste un match et sur un match tout est possible. Si les deux équipes jouent à leur niveau, je pense ça va être un match très équilibré et avec du spectacle.
Quel est l’avantage de ces deux nations de se rencontrer déjà ?
A cette étape de la compétition, il va forcément avoir y avoir des matchs couperet. C’est sur qu’on aurait préféré un match Algérie-Côte d’Ivoire comme en 2019 en quart de finale ou en 2015 pour notre quart de finale. On va se rencontrer en match de poules et je dirais que le plus important c’est de sortir des poules. Mais, ce n’est pas sur un match mais trois. Il va falloir être consistant et efficace à tous les niveaux.