La crise dans le secteur éducation - formation qui s’est aggravée avec l’arrestation du professeur Johnson Kouassi Zamina, tend à se généraliser avec la FESCI qui a décidé de s’y engager également. Dans un communiqué signé de son secrétaire général, Fulgence Assi, elle indique clairement qu’elle s’implique dans ce combat.
"La FESCI demande (…) la mobilisation des partenaires du système éducatif, des parents d'élèves et d''étudiants, de l'ensemble des élèves et étudiants pour une marche pacifique sur toute l'étendue du territoire national ce lundi 25 février dès sept (07) heures, pour réclamer la reprise des cours dans les établissements scolaires et du supérieur ", indique le communiqué qui appelle "tous ceux qui ont un intérêt pour l'école de se vêtir de blanc ou de bandeaux blancs". Cette fédération exige également "la libération des enseignants et étudiants incarcérés, pour faciliter le dénouement de la crise".
La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) précise que cette décision se justifie par "la durée (1mois) du maintien des élèves et étudiants à la maison du fait de la grève des enseignants tant dans le primaire, le secondaire que dans les universités publiques de Côte d'Ivoire", par " l'arrestation abusive des enseignants et étudiants" et par " la rupture du dialogue annoncé entre les ministères de tutelle et les syndicats d'enseignants".
Modeste KONE