L’archevêque Guy Vincent Kodja est en colère face à la faillite intellectuelle qui amène certaines personnes à suivre des individus se faisant appeler « influenceurs » ou « influenceuses », alors qu’ils « ne savent ni lire ni écrire ». Afriksoir.net retranscrit pour vous son sermon sur le sujet.

Aujourd’hui, qu’est-ce qu’on constate ? On fait la promotion de la médiocrité. Aujourd’hui, heureusement même qu’ils ont ramené la dictée, parce qu’il y a des phrases quand tu lis, ça peut te donner le Corona. C’est-à-dire, l’écriture en elle-même est une agression. Les jeunes aujourd’hui ont choisi la facilité. Aujourd’hui, on fait la promotion de la médiocrité sur Internet. Vous voyez des cyber-activistes qu’on appelle « influenceur » qui ne savent ni lire, ni écrire mais on les écouter.

L’archevêque Guy Vincent Kodja est en colère face à la faillite intellectuelle qui amène certaines personnes à suivre les influenceurs

On a mis de côté, les journalistes et les animateurs qui sont allés à l’école et qui ont des métiers on écoute des vauriens. Mais si tu es attiré par ce qui ne vaut rien, c’est parce que toi-même tu ne vaux rien. Je reprends. Moi il n’y avait personne que j’écoute sur internet et qui m’inspire. Tu écoutes des personnes et de plus on les appelle « influenceurs ».

Un influenceur qui n’a aucune éducation parentale, qui n’a aucune éducation sociale, qui n’a aucune éducation intellectuelle, qui n’a aucune éducation politique, qui n’a aucune éducation spirituelle est un danger pour la société. Il va t’influencer dans la médiocrité et voici ce qu’on écoute et ils se donnent même des prix de médiocrité. Les prix appartiennent à l’excellence et pas à la médiocrité. Le prix appartient à la victoire et pas à la défaite.

Mais dans quelle société sommes-nous ?

Dieu permet ça pour que vous les enfants de Dieu, vous preniez les choses en main. Souvent même dans la guerre, Dieu permet que d’autres quittent leurs places pour que tu l’occupes mais toi tu as peur et celui qui a peur est un peureux. L’excellence et la première place, c’est pour toi. La grandeur et l’héritage c’est pour toi. Toutes ces choses sont des promesses et tu dois aller prendre ce qui t’appartient. Qui crois-tu que tu es ? Dieu ne peut pas considérer quelque chose qui ne se considère pas. C’est-à-dire que moi je te respecte mais toi tu te fous de moi. Tu as une décision à prendre ce matin.

Retranscrit par Timy Aquilas

Source www.afriksoir.net