On a tout compris. Ils veulent nous envoyer en bateau vers des destinations qu’on ignore. Ils veulent enlever de leur bouche ou de leur agenda, la libération des soixantaines de militaires. Il faut les libérer. Ils ne cherchent pas à prendre votre tabouret. Vous savez celui qui veut prendre votre tabouret. Il n’est pas loin. Il est tout près de vous. Et vous faites semblant de ne pas le voir. Alors que vous voyez non seulement son dos, vous voyez tout son physique. Les soixantaines militaires encore détenus ne lorgnent même pas votre tabouret. Ils ont d’autres chats à fouetter. On veut une seule chose, pour eux. Leur libération. C’est tout. Et rien d’autres. Leur place n’est pas en prison. Ce n’est pas votre tabouret qui les intéresse. Au nom de la paix, de la réconciliation nationale, il faut les libérer. Et tout le monde sera soulagé. Ils ont fait leur travail. Celui de défendre la mère patrie attaquée. Il y a un temps, pour la guerre. Et il y a un autre pour la paix. Et le temps de la paix est arrivé. Que gagne le régime en mettant ces braves militaires en détention ? Est-ce que le régime veut-il réellement la paix en Côte d’Ivoire ? Est-ce que le régime veut-il la réconciliation nationale dans ce pays ? Le Président Laurent Gbagbo et le ministre Charles Blé Goudé sont libres. Ils sont acquittés. Ils sont lavés et blanchis. Le ciel n’est pas tombé sur la Côte d’Ivoire. Vous êtes toujours assis sur le tabouret. Simone Gbagbo, au nom de l’amnistie du 6 août 2018, est libre. Elle vaque à ses occupations. Elle anime les meetings à travers la Côte d’Ivoire. Et votre tabouret est toujours avec vous. Donc, la soixantaine de militaires peuvent être libérés. Ce sont des fils de ce pays. Ils ont un rôle prépondérant à jouer dans la décrispation du climat délétère qui prévaut en Côte d’Ivoire. Paradoxe des paradoxes. Les militaires sont toujours en prison. Or celui pour qui, ils ont été accusés, a été acquitté. C'est un paradoxe. Il faut les libérer. Sinon leur maintien en prison n’a aucun sens. Tant qu’ils seront maintenus en prison, nous allons continuer à dénoncer cet état de fait. Non à la réconciliation factice du bout des lèvres. Pendant ce temps, ces militaires continuent d’avaler des couleuvres. Chers frères militaires, tenez bon. Le jour de votre jour, va arriver. Ce n’est qu’une question de temps. Ce que Dieu a prévu personne ne peut s’y opposer. Vous serez un jour libre. Et la république vous sera reconnaissante. Sachez que les Ivoiriens sont de cœur avec vous. Quand vous entendrez le premier chant du coq, sachez que ce sont les Ivoiriens qui vous saluent. Et les Ivoiriens ne vont jamais vous abandonner. Vous abandonnez, c’est être lâche, inconséquent, traître et de mauvaise foi. El Hadj, au nom de votre pèlerinage, il faut les libérer. L’Islam, c’est la tolérance, le pardon et la paix. En les libérant, ce n’est pas un acte de faiblesse. Mais c’est la grandeur. Il ne faut pas écouter les oiseaux de mauvais augure. Encore moins les extrémistes de votre camp. Ils sont en train de vous conduire tout droit dans le mur. Quand ça va péter, ils ne seront pas là, pour vous apporter secours et assistance. Chacun va se chercher. Ils vont vite changer de veste. Parce qu’ils veulent continuer à manger et à sauver leurs intérêts. Et ils vont mentir en disant ceci : « On lui a parlé. Il n’a pas voulu nous écouter. C’est bien fait pour lui ». Bonne lecture. Allons-y seulement. Haut les cœurs. La liberté vaincra. Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire. A la semaine prochaine. Inch’Allah !
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