Ange Lath a quitté brusquement l'effectif de la radio ATM de Port-Bouët
Ange Lath, journaliste à la Radio Alliance Terre Mer (ATM) de Port-Bouët est décédée dans la soirée du jeudi 18 Août 2022 à son domicile sis à Gonzagueville, dans la commune de Port-Bouët. L’annonce de son décès a créé l’émoi au sein de la station de radio dans laquelle elle officie depuis deux ans en tant que bénévole. Au terme de cet engagement, « elle a été embauchée à la mairie il y a 5 mois », comme confirmé par le Directeur de la Radio, Marcel Lédjou qui n’en revient toujours pas. «Elle est venue travailler normalement le jeudi. Elle est venue le matin et elle a fait son service. Il y a eu la réunion de direction. Elle y était. La réunion a commencé à midi. Elle est terminée à 13 heures. On a offert un repas à tout le personnel. Elle a pris son plat à emporter. A 16 heures, elle est allée pointer pour la descente et elle est rentrée à la maison à Gonzagueville », a-t-il confié au site web linfodrome.
Jusqu’à ce lundi 22 août, l’atmosphère était encore lourde. Les agents continuent de se demander ce qui s’est passé avec leur consoeur. Surtout qu’il n’y a pas longtemps que la radio ATM perdu un autre élément en la personne de l’animateur Serge Thierry Kassy.
« C'était quelqu'un de très déterminée. Bosseuse, respectueuse qui avait vraiment l'amour de ce métier. En sus, charmante belle et savait se faire élégante » nous a confié Monique Kacou N’Guessan, Sous-directrice à la direction de la communication.
« Ma petite, les reportages sans toi auront un goût fade et un goût d'inachevé. L'on ne verra plus ta jolie silhouette tendre le micro aux autorités encore moins au citoyen lambda pour les micro trottoirs. Repose en paix Ange Lath. J'espère juste que les nombreuses années de détention qui se profilent à l'horizon lui permettront de comprendre tout le mal qu'il nous a fait. Assassin et lâche », pouvait-on lire aux premières heures de l’annonce du décès, sur son profil Facebook.
Comme elle, pratiquement tous les agents rencontrés ne tarissent pas d’éloges sur la journaliste qui ne laissait pas présager aucun signe de malaise. Ils continuent donc de se demander qui en voulait à la jeune femme de 28 ans qui avait devant elle une carrière prometteuse. Seule la justice saura élucider les choses au terme de l’enquête qui a été ouverte par la police.
Solange ARALAMON