Le Conseil national des exportations (Cne) a organisé un atelier de concertation secteur financier/exportateur les jeudi 13 et vendredi 14 octobre à Bouaké. Les acteurs des chaînes de valeur de la Stratégie Nationale d'Exportation étaient face aux institutions bancaires et microfinances pour échanger sur les thématiques en lien avec le financement du commerce extérieur. Il était donc question de mettre à disposition des différentes entreprises des outils et moyens de financement appropriés du commerce extérieur en vue d'améliorer leur compétitivité. En clair, il s’agissait pour le Cne, de montrer la voie à suivre aux entreprises de Bouaké afin que celles-ci puissent bénéficier de financement auprès des banques.
A en croire le conseiller technique du Cne, Ameme Gouare, cette rencontre entre entrepreneurs et banquiers, se situe également dans le cadre d’un renforcement des capacités. ‘’ (…) nous créons la jonction entre les acteurs des structures financières pour pouvoir animer au maximum le dialogue parce que nous nous sommes rendus compte que la banque c’est un métier, l’exportation est également un métier et l’un a besoin de l’autre dans l’écosystème du commerce international. Il fallait donc créer ce cadre en vue d’optimiser le commerce international et voir dans quelle mesure surtout permettre au PME de pouvoir comprendre le jargon des banquiers et monter des dossiers convenables pour obtenir des crédits pour renforcer leur compétitivité à l’exploitation ‘’ a-t-il expliqué.
Gouaré Ameme a également exhorté les différents acteurs à poursuivre, les échanges dans la dynamique d'un véritable cadre de Dialogue permanent pour que de façon opérationnelle la renaissance du GBÈKÉ soit une véritable réalité.
Deux responsables d’une banque de la place ont exposé sur les conditions à remplir par un entrepreneur pour pouvoir bénéficier d’un prêt bancaire. Et les participants à cet atelier sont repartis très satisfaits. « La rencontre de ce jour nous a permis de comprendre certaines incompréhensions entre la banque et nous. Je suis heureux de savoir que l’Etat nous accompagne. Nous demandons aux banques de ne pas avoir peur de nous accompagner », a soutenu Brou Gildas, responsable d’une société de transformation d’amandes de cajou.
GZ