Un gendarme, Jaurès Rivarol (certainement un pseudonyme qu’il utilise sur sa page Facebook), s’est donné la mort, ce lundi, à Daloa. À l’aide d’une arme, une kalachnichkov, il s’est tiré une balle, créant la consternation au sein des éléments de la gendarmerie nationale de la capitale de la région du Haut-Sassandra, mais également parmi ses amis et connaissances de la cité policière du Plateau où il a fait une bonne partie de sa vie.
"Ce gendarme de la 17e promotion de Toroguhe vient de se suicider au poste 2 de Toroguhe avec une kalach il y a quelques instants. Rip mono", peut-on lire dans une publication de ShaQuille magasine.
On ignore encore les causes de ce suicide. Surtout que rien ne présageait un pareil geste de la part de ce beau vivant (en témoignent ses photos sur Facebook).
"Petit, on a programmé beaucoup de choses ensemble, mais tu me laisses sans mots. Je ne sais pas, je ne connais pas la cause, mais saches que tu resteras gravé dans mon cœur. Reposes en paix Autorité Rivarol. J’ai mal au cœur petit", peut-on lire dans la publication de l’un de ses amis, suivi automatiquement par de nombreux commentaires.
"Soyons toujours posé dans la tête. Monsieur nouveau gamme posée, comprends si tu veux. Moi, j’avance. Dieu me rendra toujours grand", écrivait ce jeune gendarme qui a célébré son anniversaire le 24 mars dernier. Malheureusement, Dieu ne pourra plus le rendre grand, en tout cas, pas sur cette terre, car cet ancien du groupe Loko (ISFOP) aura choisi de se donner la mort, ce lundi.
Modeste KONÉ