Mali-Côte d'Ivoire : qui vivra, verra !





mali-cote-divoire-qui-vivra-verra


Le petit soldat qui a pris au forceps, en toute illégalité le pouvoir de la République du Mali, l'on pourrait le dire sans se tromper, il est à une forte recherche de vues comme les cyberactivistes aiment bien le faire. Assimi Goita, le président de la transition malienne est véritablement en manque de vision pour imposer la sécurité sur le territoire malien. Mais pire, il peine à insuffler une embellie à l'économie nationale et ainsi revaloriser le pouvoir d'achat de ses populations. Il a alors choisi d'en dormir la mentalité critique des Maliens sur sa gestion approximative du pays. Stratégie trouvée, s'opposer à la grande Côte d'Ivoire et son président, le leader charismatique de la Sous-région, Alassane Ouattara. Malgré ses contingents Wagner (Russes) les djihadistes au nord du Mali gagnent du terrain de jour en jour. Face à la grogne des populations du nord, Assimi Goita a ouvert le front d'affrontement de la Côte d'Ivoire. Oubliant ce que ce pays représente dans l'économie malienne. Électricité, Gaz, commerce des hommes d'affaires maliens à partir du Port autonome d'Abidjan... Goita s'en fiche. Il a décidé d'affamer sa population. Faire reculer de plus 50 ans en arrière l'économie malienne en se jouant les braves face à la Côte d'Ivoire et la CEDEAO qui, après le 1er janvier 2023, vont cibler le Mali de sanctions que la junte ne pourra pas tenir. La plaisanterie a trop duré. Il s'agit quand même de la grande Côte d'Ivoire qui ne saurait longuement se faire humilier par un pays qui dépend en grande partie de ses ressources pour exister.

C'est d'ailleurs une stratégie commune aux trois dirigeants des juntes de la Guinée, du Mali et du Burkina Faso. Celui qui dirige la Guinée actuelle n'a rien trouvé de mieux que d'asservir la mentalité de ses populations dans un procès (Daddis Camara). Celui du Burkina, c'est une hypothétique alliance avec les mercenaires russes de Wagner qu'il a trouvé mieux pour capitaliser le débat politique en lieu et place des vrais problèmes du pays.

Le président Alassane Ouattara dans son discours à la nation a été clair quand il soutient que les 46 soldats regagneront bientôt leur pays la Côte d'Ivoire. Et ce n'est pas parole en l'air. A bon entendeur, salut !

 

Sam Wakouboué

Partarger cet article

En lecture en ce moment

Soubré : CI-Energies investit plus d’un milliard au profit des populations

Les partis politiques à la croisée des chemins : les jeunes veulent le pouvoir