Après près d’un an de la phase expérimentale avec la vidéo verbalisation, le permis à points, adopté en Conseil des ministres le 18 janvier 2023, est entré dans sa phase «répressive» ce mercredi 1er mars 2023.
Pour le porte-parole du gouvernement, il n’est plus besoin de sensibiliser davantage puisque pendant un an, chacun des usagers recevait un message lui notifiant l’infraction commise et l’amende qu’il devrait payer.
«Il y a un an que la vidéo-verbalisation a commencé (…) Je ne pense pas qu’il y ait besoin de sensibiliser davantage puisque pendant un an, chacun des usagers de la route qui commettait des infractions recevait sur son téléphone, son infraction et l’amende à payer», a expliqué Amadou Coulibaly après un Conseil des ministres tenu ce mercredi 1er mars 2023, au Palais présidentiel.
Même s’il y a eu une diminution des accidents, le ministre note tout de même que le taux reste encore élevé avec 12.000 personnes tuées en moyenne par an et 21.000 autres blessées.
«Si cela ne nous sensibilise pas, je ne vois pas ce qui peut nous sensibiliser», a martelé Amadou Coulibaly pour qui, il faut bien que des dispositions soient prises pour que cela s’arrête et que nos routes soient «sûres et ne tuent plus». Et l’entrée en vigueur du permis à points fait partie de ces dispositions, a-t-il ajouté.
Avant la mise en œuvre effective de la décision, «Pendant deux semaines, on recevait les messages, mais sans sanction pour nous préparer pour que nous adoptions le comportement qu’il faut, puis après, on a commencé à recevoir les messages avec les amendes à payer», a rappelé le ministre.
Lambert KOUAME