Contrairement à certaines communes où l’élection municipale soulève des passions au point où la tension est visible dans les rues, à Cocody, le scrutin s’est déroulé dans le calme. Il fallait se rendre dans les centres de vote pour savoir que quelque chose de particulier se passe dans la commune. Dans les rues, c’était le calme plat. Très peu de véhicules, moins de piétons. C’est le constat qu’il nous a été donné de faire en nous rendant au lycée classique d’Abidjan, un centre de vote.
Dans la cour de cet établissement, tout se déroule dans le calme. Il n’y a pas grand monde. Mais, comme nous a confié un électeur, les gens ne se pressent pas parce que, selon lui, il y a encore du temps avant la fermeture des bureaux de vote.
Peu avant 16 h, on sent une animation particulière. Renseignements pris, c’est la candidate indépendante, Yasmina Ouégnin qui arrive. Une fois sur place, direction son bureau de vote. Elle est accompagnée de son père, l’ex-directeur du protocole d’État du président Félix Houphouët-Boigny, l’ambassadeur Georges Ouégnin. Les deux personnalités ayant accompli leur devoir citoyen, la candidate peut s’exprimer devant la presse.
« Je constate que tous les agents de la CEI et tous les représentants des candidats travaillent en bonne intelligence (…) J’invite les populations à sortir massivement pour exprimer leur choix … », a-t-elle déclaré. Ajoutant : « Une élection ça se gagne comme ça se perd ».
Modeste KONÉ