Gabon : après une semaine d’assignation en résidence surveillé, Ali Bongo « libre de ses mouvements »





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Le président déchu du Gabon, Ali Bongo Ondimba, assigné en résidence surveillé depuis le 30 août 2023 est « libre de ses mouvements » et peut se rendre, s’il le souhaite, à l’étranger pour raisons médicales, a déclaré ce mercredi 7 septembre 2023, le général Brice Oligui Nguema, le chef d’Etat de transition.

« Compte tenu de son état de santé, l’ancien président de la République Ali Bongo Ondimba est libre de ses mouvements. Il peut, s’il le souhaite, se rendre à l’étranger afin d’y effectuer ses contrôles médicaux », a annoncé à l’antenne de la télévision nationale, le porte-parole du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi lisant un communiqué signé par le général Oligui, président de transition.

Ali Bongo Ondimba a subi un grave AVC en octobre 2018 qui l'a physiquement diminué.

Au pouvoir depuis 14 ans, Ali Bongo a été renversé par les militaires quelques heures seulement après la proclamation de sa réélection à la tête du pays.

Placé en résidence surveillé, Ali Bongo avait demandé à ses amis de « faire du bruit », un appel qui n’a visiblement pas été entendu.

Son épouse et l’un de ses fils ainsi que des membres de son cabinet sont en détention pour avoir détourné « massivement des deniers publics » et dirigé le pays de « manière irresponsable et imprévisible ».

Le nouvel homme fort a prêté serment lundi 4 août 2023 en tant que Président d’une transition dont il n’a pas fixé la durée.

Lambert KOUAME

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