Le secrétaire général de la Fesci entouré de 2 membres de son bureau lors de sa conférence de presse
La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) n’a pas tardé à réagir face à la démolition de l’école Cha Hélène, située à Yopougon au quartier Gesco, par le district autonome d’Abidjan.
Le plus grand syndicat estudiantin qui a tenu une conférence de presse d’urgence à son siège sis au Campus de Cocody a annoncé deux sit-in successivement mardi 27 février 2024 devant le District autonome d’Abidjan et le lendemain mercredi 28 février 2024 à la mairie de Yopougon pour protester contre la démolition de l’établissement scolaire.
Allant plus loin, le nouveau secrétaire général de cette organisation syndicale, Sié Kambou, a menacé d’étendre les protestations au reste du territoire national au cas où des solutions idoines ne seraient pas trouvées après ces deux jours de protestation.
Il n’a pas manqué de pointer du doigt, la ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation qui, selon lui, ne s’est pas encore prononcée sur cette affaire, « alors qu’elle est la mère de tous les élèves du pays ».
« On dit qui ne dit mot consent. Donc je suppose que la ministre de tutelle est complice de cette injustice d’empêcher des enfants d’aller à l’école surtout à quatre mois des examens à grand tirage », a fustigé Sié Kambou qui estime que la ministre aurait pu trouver des solutions pour empêcher la démolition de l’école par le ministre-gouverneur Cissé Bacongo.
Une opération de déguerpissement dans le quartier de Yopougon Gesco mercredi 21 février 2024, initiée par le district d’Abidjan dirigé par Ibrahima Cissé dit Bacongo a fait démolir habitations, commerces et un établissement semi-privé dénommé « Cha Hélène » avec un effectif de 1880 élèves, rappelle-t-on.
S.F