Journée internationale des droits des femmes : « Osez l’excellence », Mariam Dao Gabala aux femmes du groupe Samandjè





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Le PCA du groupe Samndjè (au centre) posant avec la conférencière, la marraine et ses collaborateurs



Conférencière de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes organisée, à l’instar du monde entier, par le groupe Samandjè pour son personnel féminin, le 8 mars 2024, Mariam Dao Gabala a exhorté celle qui était à l’honneur à oser l’excellence. « Le droit est un accélérateur. Mais le comportement de la femme là où elle se trouve est un multiplicateur de ses droits. On a beau faire des textes mais si nous ne démontrons pas que nous sommes capables, ces derniers resteront vains. Nous avons le devoir d’être excellentes. Osez l’excellence », a-t-elle lancé depuis Grand-Bassam où a eu lieu la cérémonie.

Toutefois, a-t-elle prévenu, « pour être excellente, il faut avoir une vision ». Précisant aux femmes présente que quand une entreprise recrute un agent, c’est pour son talent et non parce qu’elle est une femme. Dans son propos, elle a balayé du revers de la main une vieille conception qui a court : « on a pris pour habitude de vous dire que votre premier mari c’est votre travail. Non ! Si c’est le cas, vous allez vous comporter en entreprise comme une épouse. Or, l’entreprise n’a pas besoin d’une épouse mais de votre talent ».

Toutefois, Mariam Dao Gabala ne leur conseille pas de négliger les autres compartiments de leur vie (social, familial, etc). Bien au contraire, elle leur demande d’assumer leur statut de femme en gérant au mieux tous les aspects de leur vie. « Dégagez des priorités. La vie est un choix ».

En ce qui concerne les valeurs qu’elles doivent cultiver, elle leur a demandé d’être professionnelles, d’être intègres et d’être persévérantes. En entreprise, la conférencière leur a préconisé de se doter du savoir, du savoir-faire, du savoir-faire faire, du savoir-être et du savoir assumer sa féminité.

Pour finir, elle a demandé aux femmes d’impacter leur environnement et d’oser l’excellence.

A sa suite, la marraine Marie-Irène Richmond a recadré l’objet de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes : « Chaque année,  nous avons le devoir de célébrer le 08 mars afin de créer l’opportunité de capitaliser les réalisations accomplies en faveur de l’égalité des sexes et de renforcer les débats autour des droits de la femme et du développement en Afrique. Nous avons le devoir de réclamer une représentativité plus  accrue des femmes dans toutes les instances de décision ». Tout en reconnaissant que des avancées notables ont été constatées en Côte d’Ivoire en matière de droits des femmes, elle a souligné qu’elles restent inférieures aux engagements pris en 1995. « En Côte d’Ivoire, comme partout dans le monde, nous vivons dans un monde dominé par les hommes. La pauvreté en Afrique, comme dans le reste du monde, a toujours surtout un visage féminin », a-t-elle déploré. C’est pourquoi, elle pense qu’il est impératif de donner aux femmes un siège à la table des discussions sur les politiques et de faire entendre leur voix.

Kouakou Eric Yao, directeur général de Golden Palace hôtel de Grand-Bassam, a rappelé que le personnel est le moteur de l’exploitation du groupe Samandjè. Selon lui, le 8 mars étant une journée particulière, il était important de célébrer la femme. Surtout que le personnel féminin représente plus de 40 % de l’effectif. Il en veut pour preuve qu’en 6 années de fonctionnement, le groupe est à sa 5e année de festivités au profit des femmes.

Modeste KONE

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