Jean-Jaures Cassano veut s’imposer dans le championnat ivoirien de basket
Né en Italie où il a passé toute son enfance, le jeune basketteur, Jean-Jaures Cassano, évolue désormais dans le championnat ivoirien. Il rêve même de jouer avec l’équipe nationale de Côte d’Ivoire.
Jean-Jaurès Cassano, jeune basketteur de 21 ans, venu de Milan (Italie) où il est né, a fait des débuts assez remarquables dans le championnat national de basket de Côte d’Ivoire. Recruté il y a quelques semaines par le club de HBUC, il a fait sa première apparition face à la Soa le samedi 4 mai dernier à l’occasion de la 13e journée. Malgré la défaite de son équipe, le jeune homme a marqué les esprits.
« Le gamin a une bonne lecture de jeu. Il est rentré quelque peu tétanisé au début mais ayant la confiance de son coach, il est resté sur le terrain et a commencé à nous montrer les raisons de sa présence. Un jeu simple, juste qui avait commencé à créer du tort à la SOA jusqu'à énerver son pivot qui sonna la jeune pépite d'un coup de coude. Le coach de la SOA s'est vu prendre rapidement un temps mort pour réorganiser sa défense pour arrêter " le petit blanc". L'avenir nous situera. Pour l'instant, il nous a fait une belle et bonne impression », a commenté un spécialiste du basket ivoirien. Et le jeune homme a encore récidivé le jeudi dernier en gratifiant le public d’une très belle prestation lors de la 14e journée la Ligue d’Or (le nom donné au championnat N1 de basketball).
Né d’un père italien et d’une mère ivoirienne, ce jeune homme appelé ‘’le petit blanc’’ a passé ces 8 dernières années dans une prestigieuse écurie de basket-ball en Italie. Il s’agit de EA7 Olimpia Milano. Aujourd’hui en Côte d’Ivoire, il dit être heureux d’évoluer dans le championnat ivoirien, et rêve même d’être sélectionné dans l'équipe nationale de Côte d’Ivoire.
« Je suis moitié ivoirien, moitié italien. Je suis né en Italie mais j'ai +225 dans le sang. Ici on m'appelle "le petit blanc" à cause de ma peau claire. Donc je ris parce qu'ils ne savent pas que j'utilise "Wôro Wôro" et "Gbakas", j'aime le garba, je mange à la main parce que j'aime vivre l'expérience en tant qu'Ivoirien et non en tant que touriste. Maintenant que je suis ici, j'espère que les gens pourront m'apprécier », a-t-il confié à un confrère.
Gaël Z