Selon des bruits qui s’échappent par les persiennes et charpente, la case n’est plus trop hermétique, des pans entiers menacent. Le mur est-il si lézardé ? En tout cas, il semble qu’à la Rue Lepic, il pleut des pics entre, on se pique de partout où ça fait mal. On entend même que le numéro 2 du RHDP au pouvoir, du fait de l’incertitude autour du candidat à présenter en 2025, aurait ouvertement demandé au président de l’Assemblée nationale, Adama Bictogo, de s’investir entièrement dans la campagne du président Alassane Ouattara ou bien de céder son fauteuil. Un retour de bâton ? Le 6 janvier 2019, Adama Bictogo, alors PCO du Congrès constitutif du RHDP clamait : « Quand le congrès finit le 26 janvier, le 27 janvier, tu n’es pas RHDP tu libères le tabouret. Tu es député, mais dès lors que tu es président d’institution si tu n’es pas RHDP, tu libères le tabouret, tu es sénateur, tu n’es pas RHDP, tu libères le tabouret, tu es conseiller économique, tu n’es pas RHDP, tu libères le tabouret. C’est ça la clarification ». On le voit, l’arracheur des tabourets à son tabouret qui tremble. Cela s’appelle se faire flageller par le même bâton qu’on a soi-même offert !
Eddy PEHE