Interview/ Mme Soro Fara, (Présidente des femmes de l’UDPCI) à propos du parti unifié : « La stabilité de ce pays est basée sur l’union et la cohésion »





interview-mme-soro-fara-presidente-des-femmes-de-ludpci-a-propos-du-parti-unifie-la-stabilite-de-ce-pays-est-basee-sur-lunion-et-la-cohesion


Mme Soro Fara, épouse Coulibaly est la présidente nationale des femmes de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI). Dans cette interview, la patronne des femmes du parti arc-en-ciel évoque l’actualité au  RHDP et revient sur les récentes sorties de Francis  Guéi et Evariste Méambly sur l’UDPCI et le président Albert Mabri Toikeusse.

 

L’actualité est dominée par la victoire du RHDP aux dernières élections municipales et régionales. Quel commentaire faites-vous de cette victoire à  2 ans de la présidentielle, singulièrement sur la victoire de votre président dans  le Tonpki ?

Je voudrais, avant toute chose, réitérer mes félicitations au président, le Dr Albert Mabri Toikeusse. Il a confirmé sa notoriété. Cela démontre une fois de plus que nous avons fait le bon choix. C’est un leader charismatique et il est soutenu dans sa région. Nous pensons que le RHDP est sur la bonne voie, puisse qu’il a largement gagné dans toutes les localités. Ces élections ont démontré que c’est dans l’union que les grandes batailles se gagnent et c’est l’union des enfants de Félix Houphouët Boigny qui a pu permettre de gagner ces élections. Nous pensons que nous sommes bien partis pour  remporter la présidentielle de 2020.

Francis Guéï, fils de l’ancien Président et fondateur de l’UDPCI, feu le Général Robert Guéï, souhaite récupérer la gestion du parti. Est-ce que ses intentions vous inquiètent ?

Personnellement tout le monde me connait. Je sais assumer mes choix et je suis une jusqu’au-boutiste. Mais au-delà de ma personne, tous les militants et militantes de l’UDPCI ne s’inquiètent pas. Pour nous, c’est un non-événement et ça n’effraie pas.

C’est un non-événement. On ne vient pas revendiquer quelque chose qui n’est pas bon. Si ce dernier vient revendiquer une certaine place, c’est parce que le président Albert Mabri Toikeusse aura bien gardé l’héritage que lui a laissé feu son papa, le général Guei Robert. Cela démontre que le président Mabri a bien travaillé. Il a su rassembler les enfants autour du parti dans le bon ton. De toutes les façons, toutes les structures spécialisées sont avec le président Albert Mabri Toikeusse. Tous les militants, qui se disent militants dignes de ce nom, sont avec le président Albert MabriToikeusse. Donc ça ne nous effraie pas.

Lire la suite

Partarger cet article

En lecture en ce moment

États généraux de l’Ujocci : Bilans et perspectives au centre des débats

Après sa condamnation à 20 ans de prison : ce que Blé Goudé attend du président du tribunal criminel d’Abidjan