Éditorial : Gratuit ? Vraiment ?





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Édito



Dans la vie et l’organisation de notre Association, il est des informations qui, bien qu’énoncées régulièrement, créent toujours un effet de surprise chez certains Actionnaires et plus encore chez tous ceux qui en prennent connaissance. Plus qu’un effet de surprise, on pourrait même y voir de l’incrédulité voire de la suspicion tant il est rare que, dans notre monde, il existe encore des choses gratuites ou faites de manière désintéressée.

Je citerai les deux mesures les plus fortes parmi de nombreuses autres qui font de notre Association, une exception dans le paysage ivoirien et dont nous pouvons tous être très fiers.

La publication, cette semaine dans nos médias, d’un visuel reprécisant la gratuité totale de la formation à l’Académie MimoSifcom, qu’il s’agisse des tests de recrutement, de l’hébergement, de la restauration, de la scolarité, des entraînements ou encore des déplacements internationaux a encore une fois entraîné de nombreuses réactions. Si certains s’en félicitent et ne tarissent pas d’éloges sur cette politique, d’autres n’y croient absolument pas quand d’autres n’hésitent pas à asséner des contre-vérités pour discréditer cette institution en écrivant qu’il faut payer pour être intégré à notre centre de formation, montants en millions de FCFA à l’appui.

Rappelons tout d’abord comment nous sommes en mesure d’assurer cette gratuité, depuis 30 ans, aux meilleurs jeunes joueurs de football de Côte d’Ivoire âgés de 12 à 17 ans, pendant toute leur formation, qui dure en moyenne 4 à 5 années :

           1) Le groupe SIFCA, à travers sa Fondation, soutient l’Académie MimoSifcom en lui accordant une subvention annuelle permettant de financer 80% du budget annuel de fonctionnement. Ce soutien indéfectible depuis 3 décennies s’appuie sur une relation forte qui s’est nouée entre les deux structures et s’inscrit dans la politique RSE (Responsabilité Sociale et Environnementale) de cette entreprise, premier employeur en Côte d’Ivoire après l’Etat.

           2) En intégrant l’Académie MimoSifcom, le jeune joueur et ses parents signent un contrat de formation avec notre club définissant les obligations de chacun, permettant à l’ASEC Mimosas de disposer de ce joueur dans son effectif professionnel et éventuellement de le transférer lorsqu’il atteindra sa majorité, ce qui assurera au club un retour sur son investissement.

Pour répondre à ceux qui ne croient pas à la véracité de cette opportunité exceptionnelle que nous offrons à la jeunesse ivoirienne, nous pourrions leur proposer d’interroger les familles des 13 jeunes âgés de 10 à 12 ans qui sont entrés à l’Académie MimoSifcom au début de ce mois de septembre. Mieux encore, qu’ils interrogent les centaines de jeunes qui ont fréquenté notre institution au cours des 30 dernières années, les plus connus étant ceux qui ont réussi une carrière dans ce métier, à l’instar des récents champions d’Afrique Odilon KOSSOUNOU, KONATE Karim, DIAKITE Oumar, KONAN Ghislain mais aussi TRAORE Bénie, Malick YALCOUYE ou encore les plus anciens comme Kolo et Yaya TOURE, Aruna DINDANE, Copa BARRY, Didier ZOKORA, etc.

Dans la même veine, la démonstration faite par le Président du Conseil d’Administration de notre Association lors de notre dernière Assemblée Générale Ordinaire au sujet du patrimoine de l’ASEC Mimosas fut assez édifiant et certainement l’un des moments les plus appréciés des Actionnaires. En effet, en présentant les originaux des titres de propriété de tous les biens immobiliers de notre club, qu’il s’agisse de Sol Béni, de Gboro Gbata ou du siège du CNACO, il en a stupéfait plus d’un qui ne croyaient pas possible que tous ces biens appartiennent en totalité à l’ASEC Mimosas et non à Roger OUEGNIN. Comment est-il possible d’imaginer que ce club ne disposant d’aucun patrimoine en 1989 soit aujourd’hui propriétaire de biens immobiliers dont la valeur se mesure en dizaines de milliards de FCFA sans que celui qui a dirigé cette aventure n’en possède un penny ? C’est pourtant vrai et tous les éléments de preuves sont disponibles à ceux qui voudraient se les procurer.

Benoît YOU


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