La clé de la liberté n'est pas dans les armes. C'est dans l'éducation, la culture, la recherche…
On nous a dit que le transfèrement du Président Laurent Gbagbo, le 29 novembre 2011, à la Cour pénale internationale (Cpi), allait ramener la paix en Côte d’Ivoire. Et les ivoiriens seront réconciliés. Rien n’y fit. Bien au contraire, on a assisté à des tensions. On nous a dit également que la nouvelle constitution de novembre 2016 va ramener la paix en Côte d’Ivoire. Et que les Ivoiriens seront réconciliés. Que nenni ! Ont assisté à une série de mutineries à travers le pays. On nous a dit également que la création du Rhdp-unifié va ramener la paix en Côte d’Ivoire. Et les Ivoiriens seront réconciliés. Ce parti a été créé, le 26 janvier 2019. Mais la paix reste menacée. On assiste à des affrontements entre des communautés. On a dit que l’indice sécuritaire est le même avec la Suisse. C’est-à-dire 1,1. Quelques jours après, redoutant une attaque armée les jours à venir, la police met toutes ses unités en alerte. Les consignes sont données aux policiers. Des rafles et des patrouilles sur tout le territoire du dimanche 12 mai 2019 au lundi 3 juin 2019. On a l’impression que tout cela ne tient qu’à un fil. Et que les Ivoiriens sont véritablement plus en danger qu’en sécurité avec ce régime. Si le régime est véritablement sûr du climat de sécurité qui prévaut actuellement, il ne mettrait pas toutes les forces de police du territoire national en alerte maximale de la sorte. Les services de renseignements de la police, de la gendarmerie et de l’armée et la Dst, ont été chargées de scruter à la loupe, tous les faits suspects et inhabituels qui se déroulent dans le fin fond du pays. Afin de parer à toute éventualité désagréable. Au fur et à mesure que les jours passent, l’inquiétude du régime Ouattara s’amplifie. Les citoyens devraient craindre pour leur liberté durant cette période d’alerte maximale déclarée par la direction générale de la police. Car, ils ne pourront plus se promener aux heures qu’ils souhaitent. Menacés qu’ils seront par les rafles systématiques et inopinées des policiers. Malheur à ceux d’entre eux qui ne posséderont pas de pièces d’identité. Tout ça, par la faute du régime Ouattara, qui craint sa propre ombre. A la lumière de tout ce qui précède où se trouve la vérité ? Finalement, le régime ne sait pas ce qui peut amener la paix, la quiétude et la réconciliation au sein de la population ivoirienne. Et pourtant, la solution est tout près. La réconciliation doit se faire sur la base du respect des règles élémentaires de la démocratie et de l'acceptation des uns par les autres, quelles que soient leurs différences idéologiques, ethniques ou religieuses. En plus, il faut veiller à ce qu'il n'y ait pas davantage de frustrés, d'exclus et d'opprimés. Afin de créer un environnement propice à la réconciliation. Est-il besoin de rappeler que la réconciliation doit être facilitée par les actes posés par le pouvoir ? Que le régime arrête les discours de démagogie qui ne profitent pas aux populations. Aujourd’hui, le temps montre que c’était des discours creux, des slogans à usage de communication aux fins de polir son image et de se donner bonne conscience ? Malheureusement le temps vient de montrer leur vraie nature et visage. Et c’est Euripide, poète tragique grec, qui a raison de dire: «Le temps révèle tout: c'est un bavard qui parle sans être interrogé». La clé de la liberté n'est pas dans les armes. C'est dans l'éducation, la culture, la recherche… Bonne lecture. Allons-y seulement. Haut les cœurs. La liberté vaincra. Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire. A la semaine prochaine. Inch’Allah !
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