Édito
4 matchs officiels disputés, 2 victoires pour 2 défaites, 6 buts marqués pour 5 buts encaissés, voilà le bilan comptable de notre début de saison avec comme fait marquant essentiel, notre qualification en phase de groupe de la Coupe de la Confédération.
Inutile de tirer des conclusions à ce stade de la saison, cette jeune équipe a surtout besoin de travailler sereinement et d’être encouragée comme l’a remarquablement fait le Mur Jaune lors de la deuxième journée de Ligue 1 disputée au Stade Robert Champroux face à l’AFAD et ce, malgré le score en notre défaveur.
En cette période de reconstruction, sachons avoir confiance en notre club pour construire de beaux lendemains et pour cela, faisons tous appel à cette ressource exceptionnelle qu’est notre imagination créatrice. Le petit texte proposé ci-dessous est, à ce titre, formidablement inspirant et nous éclaire sur cette faculté propre aux êtres humains et qu’il convient d’utiliser à bon escient. Bonne lecture !
« Une ancienne légende raconte qu'un homme vertueux fut injustement accusé d'avoir assassiné une femme noble.
En réalité, le véritable auteur du méfait était une personne influente du royaume. C'est la raison pour laquelle on trouva un pauvre bouc émissaire...
L'homme vertueux fut jugé. Il savait déjà qu'il n'échapperait pas à la peine capitale.
Le juge, jouant son rôle jusqu'au bout, voulut donner au procès l'aspect de la justice. Il dit alors à l'accusé :- Nous connaissons tous ta réputation d'homme vertueux. Regarde ces deux bouts de papiers : sur l'un est écrit le mot coupable, sur l'autre le mot innocent. Tu dois choisir l'un des deux. Ainsi c'est la main de Dieu qui guidera la tienne et le jugement sera juste.
Bien entendu, le juge qui avait reçu des ordres de la Cour, avait inscrit le mot coupable sur les deux bouts de papier. L'accusé se rendait compte qu'on lui tendait un piège. Il hésitait à tirer un papier...
Le juge le menaça. L'accusé ferma les yeux, prit une profonde inspiration et resta silencieux quelques secondes.La salle commençait à s'impatienter. Il ouvrit alors les yeux et avec un sourire étrange, piocha l'un des papiers... pour aussitôt l'avaler !
Les magistrats étaient surpris et indignés :
- Misérable ! Qu'as-tu fait ? Comment allons-nous prendre connaissance du verdict maintenant .
- C'est très simple répondit l'homme. Si ous lisons le papier qui reste, nous saurons ce que disait celui que j'ai avalé.
Avec force grognements et une rage mal dissimulée, les magistrats durent libérer leur accusé... qui ne fut plus jamais inquiété.»
Ce petit texte montre que nous possédons tous une ressource cachée : l'imagination!
Quand tout semble perdu, quand le problème paraît insoluble, sachons passer par des chemins détournés pour contourner la difficulté.
Benoît YOU