Le Conseil National de Sécurité que préside le président de la République, Alassane Ouattara, a décidé, hier 17 octobre, de maintenir la décision d’interdiction, à titre conservatoire, des activités des associations syndicales estudiantines et scolaires sur l’ensemble du territoire national, dont la FESCI. On se rappelle, en 1991, alors que Alassane Ouattara était Premier Ministre, le gouvernement d’alors avait pris la décision d’interdire toute activité de la FESCI. C’est donc la deuxième fois que la FESCI est interdite pendant que M. Ouattara est aux affaires. Pour l’interdiction donc, l’histoire se répète. Par ailleurs, on se rappelle aussi qu’en 1992, quand Ouattara était Premier ministre, Laurent Gbagbo avait été mis en prison. En 2011, suite à la guerre postélectorale, Laurent Gbagbo a été encore mis en prison, alors que M. Ouattara devenait président de la République. Là aussi l’histoire se répète, avec 20 ans d’intervalle… avec les mêmes acteurs. Tout porte à croire que ce sont les mêmes qu’on prend et on recommence. L’Histoire se répète, mais personne ne peut répéter son histoire. L'histoire des peuples dans l'histoire, c'est l'histoire de leur lutte contre l'État. L'histoire se joue d'abord comme un drame et se répète comme une comédie.
EDDY PEHE