Affi N’Guessan rejoint les autres partis de l’opposition sur la nécessité de la révision de la liste électorale
Le président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan, a reçu, samedi 1er février 2025, les vœux du nouvel an, des militants sa formation politique.
À cette occasion, le président du FPI a abordé la question de la présidentielle d’octobre 2025, notamment en ce qui concerne la révision de la liste électorale, exigée par certains partis politiques de l’opposition.
« J’ai entendu avec stupéfaction le président de la Commission électorale indépendante affirmer que les délais ne permettaient pas une révision de la liste électorale avant la prochaine présidentielle », s’est étonné l’ancien Premier ministre, qui demande au président de la Commission électorale indépendante, Ibrahim Kuibiert Coulibaly, d’expliquer pourquoi une opération qui a été possible en 2010, 2015 et 2020 ne pourrait pas l’être en 2025.
« Il faudrait qu’il nous explique pourquoi des fonds ont été prévus au budget de l'État et votés par l’Assemblée nationale pour financer la révision de la liste électorale en 2025 si cette opération ne doit pas avoir lieu », poursuit-il dans ses interrogations.
Affi, qui dit ne pas pouvoir accepter que des millions de ses concitoyens soient privés de leur droit constitutionnel de choisir leur prochain président de la République, exige, au nom du Front populaire ivoirien, « la réouverture de la consolidation de la liste électorale ».
« Je demande solennellement que toutes les conditions d’une élection juste et transparente soient réunies. Je réclame une réforme du code électoral. Je revendique enfin que l’indépendance de la commission électorale soit garantie », a martelé Pascal Affi N’Guessan, précisant que ce ne sont pas de simples vœux de bonne année, mais des exigences pour des élections libres, ouvertes, justes et transparentes.
Il n’a pas manqué de s’inquiéter qu’à neuf mois de l’élection présidentielle, rien n’ait été fait pour assurer un scrutin apaisé, transparent et inclusif, qui garantisse le respect de la volonté du peuple.
Lambert KOUAME