A l’initiative de l’Association Africaine de l’Eau (AAE) et son partenaire "Athena Infonomics", a eu lieu du 13 au 14 Juin dernier à Grand-Bassam, un atelier de formation sur la boîte à outils de gestion des boues de vidange (FSM Toolbox).
Cette formation qui rentre dans le cadre du projet de renforcement des capacités des opérateurs africains d’assainissement par des partenariats d’apprentissage par pairs (Rasop-Africa)a pour objectif de donner au personnel technique des municipalités et des opérateurs d’assainissement, de même que celles des consultants Rasop et des experts africains, les bonnes informations sur les moyens d’utilisation de la version améliorée de la boîte à outils de gestion des boues de vidange.
Selon Sylvain Usher, directeur exécutif de l’Association africaine de l’eau, cet atelier est la dernière activité d’un programme de renforcement de capacités financé par la Fondation "Bill et Melinda Gates" et qui a démarré il y a trois ans.
"Dans le cadre de l’assainissement autonome, le Rasop a pu renforcer les capacités de cinq (5) villes que sont Yamoussoukro, Bamako, Yaoundé, Kampala et Lusaka, dans le cadre de l’assainissement autonome, tout en sachant que l’eau et l’assainissement sont indissociables. Et avec la Fondation "Bill et Melinda Gates" qui s’est penché depuis quelques années sur les problèmes de l’assainissement en Afrique, nous nous sommes rendus compte que la problématique des déchets transportés par les vidangeurs et déversés dans la nature est source de maladie et pour la santé publique, il est important d’éviter ce genre de pratiques", a-t-il expliqué.
Pour la formatrice de cet atelier, Deepa Karthykeyan, Directrice de "Athena Infonomics", il est important d’avoir les bonnes informations concernant les questions de l’eau et l’assainissement. Mais aussi et surtout d’être réactifs à ces informations.
"La base de cette formation, c’était d’avoir une solide base de données et des informations pointues pour comprendre tout ce qu’offrent ces outils et de trouver tout ce qui concerne les toilettes publique et des toilettes communautaires. Il nous fallait aussi donner des moyens aux participants pour pouvoir utiliser des bases de données et une cartographie pour trouver de bonnes solutions.
Pour l’un des participants venu du Sénégal, l’idée était de rassembler des acteurs, aussi bien gouvernementaux, des experts et des chercheurs pour partager ces outils qui ont été conçus par un partenaire asiatique.
"C’est un outil très convivial, simple, assez précis et complet qui vise à donner à tous ceux qui l’utilisent des meilleures connaissances de leur situation pour ce qui est de l’assainissement autonome afin de développer par la suite une planification structurée en vue de régler tous les problèmes identifiés au cours de la phase de diagnostique", a-t-il affirmé.
Au terme de l’atelier, organisateurs et participants ont dit leur satisfaction d’avoir pris part a cette formation qui les met au même niveau d’information.
Solange ARALAMON