Paiement du "droit de sol" à Adjamé : La police met de l’ordre





paiement-du-quotdroit-de-solquot-a-adjame-la-police-met-de-lordre


La police nationale a commencé à mettre de l’ordre à Adjamé et déjà son action porte des fruits dans les rangs des jeunes délinquants qui impose le paiement d’un "droit de sol" aux citoyens.
Dimanche, selon des sources policières, des agents de police, en tenue civile, se faisant passer pour des voyageurs, se sont vu imposer un paiement de ce droit illégal par des individus. Se montrant même très menaçants. Ils ont été rapidement maîtrisés et interpellés. Ils devront répondre de leurs actes devant les autorités compétentes.
Cette action a été couronnée de succès grâce à une descente musclée des élément de la CRS 1 et du CCDO zone 2, conduits par le commissaire Amadou Kouadio. Ce sont plus d’une dizaine de malfrats qui ont été arrêtés lors de cette intervention minutieusement menée.
Le lundi, très tôt, entre 4 h et 5 h du matin, les forces de l’ordre ont mis fin aux activités illégales de 6 personnes prises sur les faits. Ces derniers avaient posé des barricades pour rançonner les populations.
Dans cette grisaille d’arrestation pour favoriser la libre circulation des personnes et de leurs biens, une jeune fille a été interpellée avec ses acolytes. " Cette jeune fille a été interpellée à un corridor de fortune. Elle était la responsable de ce corridor. Elle et ses acolytes rançonnaient les honnêtes citoyens. Au refus des policiers en civil de payer le droit de passage, elle les a menacé de les balafrer avec une lame cachée sous ses doigts. Elle et tout son groupe ont été interpellés et conduits dans un commissariat", révèle les services de police.
Des individus s’arrogeant le titre de propriétaires terriens, imposent, par des menaces et la violence, le paiement d’un "droit de sol" aux voyageurs qui descendent leurs bagages.
Ces interventions ramèneront, à n’en point douter, la quiétude chez les citoyens et particulièrement les voyageurs qui ont déjà trop soufferts des activités illégales de ces bandits.

Modeste KONE

Partarger cet article

En lecture en ce moment

Ma lettre au ‘’patriarche’’ de Daoukro

Sénégal : 2 700 tonnes de nitrate d’ammonium transférées d’urgence vers le Mali