Le projet de loi portant recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI), adopté en Conseil des ministres le 3 juillet dernier a été transmis vendredi aux députés de la Commission des affaires générales et institutionnelles de l’Assemblée nationale pour examen, le mardi 16 juillet.
Cette nouvelle commission comprend 15 membres à savoir un représentant du chef de l’Etat, un représentant du ministère de l’Intérieur, un représentant Conseil national de la magistrature, de six représentants de la société civile, de trois du parti au pouvoir et trois de l’opposition.
Dans ce nouveau texte, les représentants du chef de l’Etat et du ministère de l’Intérieur ne pourront pas être candidat au poste de président de la CEI.
Cette proposition ne rencontre pas l’assentiment des partis de l’opposition qui estiment qu’il ne de s’agit pas de recomposition, mais d’une réforme en profondeur.
Du côté du parti au pouvoir, on estime que cette recomposition respect l’Arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme.
Lambert KOUAME