Depuis quelques jours, il ne fait pas bon d’habiter la commune de Port-Bouët. De gros embouteillages empêchent les usagers de la route de circuler. Pour cause : la fête de Tabaski 2019.
Depuis le carrefour du camp commando de Koumassi jusqu’à la statue "Akwaba", il est quasiment impossible de circuler.
"A cause de l’achat de moutons, nous ne pouvons pas circuler. C’est un vrai désordre. Le nouveau Maire de Port-Bouët doit voir cette situation les années à venir parce que c’est insupportable", nous a confié Séverin O., avons qui nous avons emprunté un taxi communal (Wôrô wôrô) dans lequel nous avons passé près d’une heure pour rallier les communes de Koumassi et Port-Bouët, distante de moins de 5 kilomètres.
Le chauffeur du taxi s’est joint à notre conversation. Pour sa part, il s’est dit traité car ne pouvant même pas réunir sa recette quotidienne depuis près d’une semaine.
"Les embouteillages nous font perdre énormément de temps. Les taxi compteurs ont plus de chance parce qu’ils ont des clients, mais pas nous", ajoute t-il.
Certains clients se voient obligés de descendre des véhicules pour continuer le reste du trajet à pied. Ce qui entraine un manque à gagner pour les travailleurs de la zone qui arrivent en retard à leurs services.
Pour leur part, ils accusent les chauffeurs de Wôrô wôrô de mauvaise fois car ils paient le tarif de la course alors qu’ils n’arrivent pas à destination.
Solange ARALAMON