Démarré depuis le lundi 30 septembre, l’atelier de formation en plaidoyers sur les droits humains, l’eau et l’assainissement au profit du réseau Ouest africaine des journalistes du secteur de l’approvisionnement en eau potable, hygiène et assainissement (AEPHA) continue à Accra au Ghana.
Après la journée du mardi consacrée aux réflexions sur les questions du genre et de l’éthique journalistique dans la rédaction des articles sur les questions environnementales, avec des sessions enrichissantes en informations, ce mercredi, la trentaine de journalistes a effectué une visite au siège de la commission des droits humains et justice administrative du Ghana. Histoire de s'imprégner des réalités de ce pays qui représente un exemple particulier dans la sous-région.
Cette particularité réside dans le fait que la commission regroupe à elle seule trois entités que sont les droits humains, la lutte contre la corruption et la grande médiature. Il s'agissait donc pour "Water Aid" et "Speakeupafrica" , les deux structures initiatrices de l'atelier, de permettre cette immersion afin de donner aux journalistes les'outils et la procédure pour collaborer au mieux avec cette commission dans le but de fournir des services AEPHA aux personnes marginalisées et discriminés.
A cet effet, M. Joseph Whittal, commissaire général de la commission et Dr Isaac Annan, directeur des droits humains, ont expliqué aux journalistes comment fonctionnent cette commission au niveau du Ghana. Ils ont ensuite accepté d’accompagner les actions des journalistes sur le traitement des questions de l’eau , de l’hygiène et de l’assainissement en faveur des populations vulnérables.
Le coordinateur WASH de l‘Afrique de l’Ouest, Alain Tossounon du Bénin a salué la décision de la commission et a appelé tous les journalistes membres du réseau à s’approprier cette main tendue afin de travailler avec les commissions des droits humains de leurs différents pays dans la réalisation de leurs différents articles et productions.
Solange ARALAMON