La rencontre internationale sud du Forum des organisations de solidarité internationale issue des migrations (FORIM) qui s’est tenue à Abidjan, jeudi, a été l’occasion pour le ministère de l’Artisanat de rappeler à la diaspora qu’elle peut et doit revenir au pays pour partager son expérience.
"Nous avons besoin d’intégrer les membres de la diaspora pour nous montrer leur savoir-faire", a-t-il fait savoir aux personnes venues assister à cette rencontre à l’hôtel du district. Indiquant qu’il "faut donner une chance à la diaspora de venir s’installer en Côte d’Ivoire" et surtout aider à la formation. "Le pays a besoin de tous ses enfants surtout en cette période de reconstruction (…) Vous n’ètes pas seuls, le gouvernement est avec vous", a-t-il rassuré tout en les exhortant à faire des propositions de partenariat.
"La Côte d’Ivoire nous accueille aujourd’hui pour la première fois sur un événement d’ampleur qui nous permet de mettre en valeur le dynamisme de la diaspora ivoirienne en France et sa capacité d’intervention sur ces enjeux de développement", a indiqué Patrick Rakotomalala, président du FORIM. Il a par ailleurs fait savoir que c’est une mission de terrain à travers le pays pour aller à la rencontre de 11 des 17 projets soutenus par la diaspora ivoirienne et co-financés via le dispositif du Programme d’appui aux projets des organisations de solidarité internationale issues de l’immigration (PRA/OSIM) qui a suscité cette rencontre.
Le président du FORIM a aussi révélé que la rencontre de l’hôtel du district d’Abidjan s’inscrit également dans le cadre du programme MADE – Afrique de l’Ouest, appuyé par l’Union européenne qui vise à promouvoir le rôle des mobilités dans le développement de la zone CEDEAO.
Carolle Sanni, au nom de l’Union interfédérale des associations féminines et femmes ivoiriennes de France (UIAFFIF), a expliqué que sa structure a participé, aux côtés du FORIM, à la mission à travers le pays visant à s’enquérir des projets qui ont reçu le financement du forum et d’expertise France. Elle s’est dite convaincue que l’implication de cette union interfédérale la conforte dans l’idée qu’"intégrer le FORIM permettrait de favoriser un meilleur investissement de la diaspora ivoirienne en Côte d’Ivoire.
Modeste KONE