Depuis le Hambol, Alassane Ouattara titille ses opposants : "… Le gouvernement est au travail pas dans le bavardage"





depuis-le-hambol-alassane-ouattara-titille-ses-opposants-quot-le-gouvernement-est-au-travail-pas-dans-le-bavardagequot


Le président de la République, Alassane Ouattara, dans son intervention devant les populations de Niakara, dans le cadre de la visite d’Etat qu’il effectue dans la région du Hambol, a titillé ses opposants. 
" Chers frères, chers sœurs, chers femmes, comme vous le voyez le gouvernement est au travail pas dans le bavardage", a-t-il lancé après avoir égrené les actions du gouvernement dans ce département. Il a notamment fait savoir que le secteur de l'énergie, le nombre de localités électrifiées dans le département de Niakara est passé de 17 localités en 2011 à 45 localités en 2019. 
" Voyez- vous, nous sommes à un taux de couverture de 81/100 en 2019 contre seulement 29/100 en 2011". Rappelant que les actions dans le département vont s’intensifier. 
Au niveau de la sécurité, il a rassuré la population : "… Nous prévoyons la construction et l'équipement de brigade, de casernes équipées, ainsi que la construction d'un commissariat équipé à Tafiré. Oui en plus de celle de Niakara actuellement en cours".
Concernant l’accès à l’eau potable, le président Ouattara a annoncé que, dans le cadre du programme social du gouvernement, des pompes à motricité humaine ont été réparées et que leur mise en service "est prévue pour le 15 décembre au plus tard". Mais, a-t-il rassuré, "nous comptons aller encore plus loin avec la construction de nouvelles pompes, de forages et surtout la connexion à partir du fleuve Bandama afin de permettre un approvisionnement régulier".
En fait, le président de la République répondait ainsi aux doléances émises par le porte-parole des populations, Sévérin N’Datien Guibessongui, qui en plus des préoccupations liées à la sécurité, à l’adduction d’eau et à l’électricité, a souhaité que, dans le cadre de l’administration du territoire, la localité de "Ouéréguékaha soit érigée en chef-lieu de sous-préfecture et que les chefs-lieux de sous-préfecture actuels (Arikokaha, Badikaha et Niédiékaha) deviennent des communes. Aussi, formulent-elles le vœu que Tafiré accède au rang de département et que la construction des bureaux de la préfecture de Niakara et des sous-préfectures de Arikokaha et de Niédiékaha retienne votre bienveillante attention"
A propos de l’adduction en eau potable, le porte-parole a sollicité le chef de l’Etat pour la réalisation et l’équipement de 3 forages de 10 m3/h chacun à Niakara commune, le renforcement et l’extension du système d’adduction d’eau dans les chefs-lieux de sous-préfectures.
"Nos braves cultivateurs sont préoccupés par la raréfaction des terres cultivables. Une grave pression s’exerce sur le peu de terre qui existe à cause de l’orpaillage clandestin et la transhumance mal contrôlée des cheptels qui viennent des pays limitrophes au nord. Il s’agit de revoir les équilibres des aires protégées et la nécessité de la promotion d’une agriculture moderne pour nourrir une population sans cesse croissante. Aussi, l’orpaillage clandestin entraîne-t-il une insécurité galopante. À cet effet, nous sollicitons la construction et l’équipement d’une brigade de gendarmerie dans chaque chef-lieu de sous-préfecture non pourvu : Arikokaha, Badikaha et Niédiékaha", a fait savoir Sévérin N’Datien Guibessongui.

Modeste KONE ​

En lecture en ce moment

MASA-mode 2020: Un voyage féerique entre tradition et modernité

Santé/Lassana Dembélé (Spécialiste des maladies mentales) : « L'autisme n'est pas l’œuvre des sorciers »