Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly séjourne depuis le 3 mai, en France pour un contrôle médical.
Un voyage qui a suscité des commentaires des plus sombres et même nuisibles. Certains sont même allés plus loin en disant que le Premier ministre est entre la vie et la mort et évacué en France.
Cette levée de bouclier n’a pas manqué d’attirer la réaction d’une source proche de la Primature qui s’est dit "étonnée de l’ampleur que cette information a pris sur les réseaux sociaux".
Pour cette source, ce n’est ni plus ni moins qu’un simple contrôle médical auquel le Premier ministre est soumis de façon régulière.
Le Premier ministre qui a en main la gestion de la crise du COVID-19, a-t-il poursuivi, ne pouvait pas partir incognito sans informer les Ivoiriens et même la communauté internationale.
Il a même salué le communiqué informant sur ce déplacement et sur son intérim qui est assuré par le ministre d’Etat, ministre de la Défense Hamed Bakayoko. Car, a-t-elle présumé, s’il n’avait pas communiqué, ce serait pire.
Il a saisi l’occasion pour demander aux uns et aux autres de cultiver l’humanisme, même si la politique les divise.
Lundi, à l’issue de son examen de coronarographie, le Premier ministre a fait savoir que son médecin lui a prescrit un suivi médical et une période de repos, ce qui va amener M. Gon à passer plus de temps que prévu.
Lambert KOUAME