Après l’arrêt de la Cour, l’opposition demande la dissolution de toutes les commissions locales de la CEI





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L’opposition significative ivoirienne, réunie au sein des plateformes Ensemble pour la démocratie et la paix (EDS), Coalition pour la démocratie et la paix (CDRP), la Ligue des mouvements pour le progrès (LMP) et des partis politiques Union républicaine pour la démocratie (URD), Liberté et démocratie pour la République (Lider) et Génération et peuple solidaire (GPS) demande la dissolution de toutes les commissions locales de la CEI.

Face à la presse ce jeudi, ces partis et groupement politique de l’opposition, se fondant sur l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) ont demandé la dissolution de tous les démembrements locaux de la CEI qui selon lui sont composé à 96% par des membres la coalition au pouvoir.

Dans une décision rendu mi-juillet la Cour observant que la majorité des membres qui composent l’organe électoral ivoirien sont du pouvoir a ordonné à l’Etat de modifier la loi N° 2014-335 du 18 juin 2014 relative à la Commission Electorale Indépendante pour la rendre conforme.

"Les groupements et partis politiques de l’opposition, se fondant sur cet arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, ces groupements et partis politiques de l’opposition demandent la réouverture du dialogue politique en vue de la mise en place d’une nouvelle commission électorale répondant aux normes internationales et qui jouit de la confiance des acteurs et protagonistes de la vie politique. Ils demandent aussi la dissolution de toutes les commissions locales actuelles", a dit Georges Armand Ouégnin au nom des ces partis de l’opposition.

Ces partis demandent également un audit de la liste électorale issue de l’enrôlement de 2020 par une instance paritaire.

L’opposition qui a exprimé sa disponibilité à engager le dialogue politique avec le pouvoir a exigé du gouvernement ivoirien qu’il reprenne la réforme de la CEI. Laquelle réforme devra se faire dans un délai de trois mois, et ce, avant toute élection en Côte d’Ivoire, a précisé Georges Armand Ouégnin.

Lambert KOUAME

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