La précampagne pour l'élection présidentielle du 31 octobre prochain bat son plein sur le terrain politique ivoirien. Et la presse n'est pas en marge de cette actualité, elle qui a consacré sa "Une" de ce lundi 14 septembre aux comptes rendus des activités des acteurs clés de la politique ivoirienne.
La vingtaine de quotidiens ivoiriens s'est fait l'écho des activités d'Alassane Ouatta, en visite dans la région du Moronou, des investitures d'Henri Konan Bédié et de Guillaume Soro, mais aussi des sorties de certaines couches de la population à propos de la présidentielle de 2020.
Au nombre des journaux qui ont relayé la visite du président Alassane Ouattara dans le Moronou, se trouvent Le Jour Plus qui titre "Ouattara redonne vie à la région du Moronou", quand Le Patriote écrit "Le Moronou reconnaissant à son bienfaiteur", là où L'Expression ouvre son journal avec une parole forte lancée à l'opposition par le Chef de l'Etat à la fin de sa visite dans le Morornou: "Nous ne voulons plus de violences", en faisant le point des 96 heures "de communion avec les populations".
Le Matin et Le Sursaut par contre relaient "Il faut arrêter de penser que les décisions doivent être prises à Paris, là où Soir Info annonce que "Les Français de Côte d'Ivoire très inquiets".
De l'autre côté, l'investiture du président du parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI RDA) à Yamoussoukro a également intéressé des tabloids ivoiriens. C'est le cas de Dernière Heure Monde qui rapporte "Foule, foule, foule pour Bédié", et L'Heritage qui lance "Bédié, y a pas l'homme pour toi". Et à Le Nouveau Réveil d'ajouter "Extraordinaire et historique".
Le Président du parti Groupement et Peuples Solidaires (GPS), Guillaume Soro a également été investi par son parti, malgré son exil. Générations Nouvelles note à cet effet," Investiture à Abidjan: GPS le grand pari tenu!".
Pendant ce temps Notre Voie rapporte "Candidature d'Alassane Ouattara: L'ordre des avocats met la pression sur le Conseil Constitutionnel" et l'Inter écrit "A quelques semaines de la Presidentielle: Des imams et des pasteurs prennent position".
Solange ARALAMON