Président national de la jeunesse de l’Union pour la démocratie totale en Côte d’Ivoire (Udt-ci), Deli Loua Franck donne les motivations de sa candidature aux élections législatives dans la commune de Biankouma.
Qu’est ce qui motive votre candidature dans la commune de Biankouma ?
L’idée de ma candidature législative m’a été inspirée depuis 2016. Feu Tia Bertine m’avait déjà sollicité une première fois et ce rêve n’a pas pu se réaliser. Et cette année, mon parti, l'Union pour la démocratie totale en Côte d’ Ivoire (Udt-ci), a porté son choix sur ma modeste personne. C’est vrai que je suis jeune, mais j’ai les compétences pour défendre les causes de mes parents à Biankouma à, l’hémicycle.
Qu'apportez-vous de nouveaux aux populations de Biankouma ?
Vous savez, la population de cette commune a besoin de sang neuf. La jeunesse a son mot à dire. Depuis des années, elle n’avait aucune responsabilité lors des échéances électorales. Aujourd’hui nous avons décidé de prendre notre destin en main. Sur la scène politique nationale, il nous faut des jeunes responsables leaders capables de défendre les causes de la jeunesse. Il faut que la cette jeunesse ivoirienne ait son mot à dire dans les débats de fond.
Pensez-vous que le changement est maintenant ?
Le changement c’est plus que maintenant. Et ce changement ne peut se faire sans la partition de la jeunesse. Je ne suis pas en train de dire que la totalité de l’ancienne classe politique doit être écartée. Vous savez, l'enjeu des élections de cette année est énorme pour le Chef de l’Etat. De passage, nous lui exprimons toutes nos reconnaissances pour ses actions de développement en Côte d’Ivoire. La nouvelle génération dont parle toujours le président Alassane Ouattara est sortie de son sommeil pour participer à sa manière au développement du pays.
Votre relation avec la jeunesse et toute la communauté de Biankouma ?
Vous savez, la députation nécessite un rapprochement avec la population locale. On ne vote pas un député parce que tu as une affinité avec la population. On te vote parce que tu incarnes l’espoir de tout un peuple. Aujourd’hui je peux affirmer que mes affinités avec la jeunesse de Biankouma sont au beau fixe.
Avez-vous les moyens pour atteindre vos objectifs ?
Les moyens on se donne toujours. La population rurale a compris qu’il leur faut quelqu’un qui incarne une valeur. Et pour elle c’est moi.
N’avez-vous pas peur des concurrents de tailles dans la région ?
Je n’ai aucune crainte. Je pars dans cette course avec beaucoup de confiance. Je profite de cette lucarne pour réitérer mes vifs remerciements à la classe dirigeante de l’Union pour la démocratie totale en Côte d’ Ivoire (Udt-ci), parti membre du groupement des partenaires pour la Paix (Gp-paix) dirigée par le président Bonta Goué Fernand.
Interview réalisée par Anicet Zio (Le jour Plus)