Quelques heures après avoir été remis en liberté sous contrôle judiciaire, Ousmane Sonko a demandé lundi aux Sénégalais de renforcer leur « mobilisation », tout en réclamant que la « révolution » selon lui en cours soit « pacifique ».
Le principal opposant sénégalais, Ousmane Sonko, dont l'arrestation a provoqué des troubles dans son pays, a été inculpé lundi 8 mars dans l'affaire de viols dont l'accuse une jeune femme, mais le juge a ordonné de le relâcher sous contrôle judiciaire, ont dit ses avocats. « Il rentre chez lui. Il est libre », a dit l'un de ses conseils, Me Etienne Ddione, après la présentation de son client au juge.
Après plusieurs jours de troubles, l'issue de cette présentation était envisagée comme un facteur important pour la suite des événements, selon que le juge décidait ou non d'écrouer Ousmane Sonko. Quelques heures après avoir été remis en liberté sous contrôle judiciaire, après cinq jours de garde à vue, Ousmane Sonko a demandé lundi aux Sénégalais de renforcer leur « mobilisation », tout en réclamant que la « révolution » selon lui en cours soit « pacifique ». « La révolution est déjà lancée, rien ni personne ne pourra l'arrêter », a dit devant la presse le député. « Il faut garder cette mobilisation, il faut qu'elle soit beaucoup plus importante même, mais il faut surtout qu'elle soit pacifique », a-t-il ajouté. Le couvre-feu y sera « désormais fixé de minuit à cinq heures du matin », contre de 21h00 à 05h00 depuis janvier, a-t-il dit.
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