Le porte-parole principal du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), Kobenan Kouassi Adjoumani a appelé les militants et cadres de ce parti au pouvoir à taire les petites querelles, les petits problèmes d’égo et leurs ambitions personnelles pour faire corps avec notre chef, le Président Alassane Ouattara.
Ce message intervient au lendemain du décès du Premier ministre Hamed Bakayoko, cadre dudit parti.
Ci-dessous l'intégralité de son message
"A jamais, Hambak s’est couché. Il s’est couché pour le repos éternel.
Quoique ravagée par une douleur indescriptible, la Nation toute entière, que dis-je, le monde entier lui a rendu un hommage digne, mémorable et grandiose.
Qu’il me soit permis de saluer cet élan extraordinaire de solidarité et de compassion qui s’est manifesté à cette occasion.
Le RHDP a été particulièrement secoué par cette perte brutale. Mais au lendemain d’un si grand choc vécu avec une telle intensité émotionnelle, il nous faut retrouver nos esprits. En continuant à prier certes pour l’illustre disparu, en continuant à feuilleter les plus belles pages de sa vie qui ont été largement dévoilées à l’occasion des journées d’hommage mais aussi, nous devons essayer de garder notre calme, puiser en nous des forces régénératrices pour reprendre le combat.
Car Hambak, tout comme Amadou Gon Coulibaly n’est pas mort. Ils sont juste passés dans la pièce d’à-côté comme nous l’enseignent les Saintes Ecritures.
Sur la terre des hommes, ces grandes figures de notre époque ont incarné des valeurs, des modèles et des exemples qui doivent nous inspirer et nous servir de levain.
Hamed Bakayoko et Amadou Gon Coulibaly, on ne cessera jamais de le répéter, ont eu des trajectoires de vie différentes, mais celles-ci se rejoignent sur un point commun : leur grande fidélité et leur loyauté indéfectible au Président Alassane Ouattara. Là, se trouve la clé de leur succès et de leur réussite.
Aussi, le véritable testament qu’Hamed Bakayoko et Amadou Gon Coulibaly nous laissent, nous cadres, militants et sympathisants du RHDP, c’est de nous mettre résolument sans calcul, à l’école du Président Alassane Ouattara qui, lui-même, a pour référent politique, le Président Félix Houphouët-Boigny.
Plus que jamais, nous devons taire nos petites querelles, nos petits problèmes d’égo et nos ambitions personnelles pour faire corps avec notre chef, le Président Alassane Ouattara. C’est le message que la mort d’Hambak nous laisse.
C’est le lieu d’inviter nos militants et les Ivoiriens en général à ne point céder aux chants de sirènes à tous ces petits esprits qui s’échinent à bâtir sur le sable des châteaux de rumeurs, pour tenter de faire prospérer des thèses mensongères sur la mort d’un tel ou d’un tel autre allant même jusqu’à y déceler un message divin en direction du RHDP et de son Président.
L’objectif inavoué de cette cabale est pourtant simple. L’opposition tente par tous les moyens de nous atteindre moralement. Elle veut profiter du malheur qui nous étreint pour tenter de nous porter le coup fatal.
La mort c’est la volonté de Dieu. C’est un truisme de rappeler en effet que nous sommes tous comme des prisonniers condamnés à la peine capitale, dont chacun ignorant le jour de son exécution, voit les uns partir après les autres.
Ainsi, attribuer nécessairement la mort d’une personne à une main obscure, c’est oublier que c’est Dieu qui donne la vie quand il veut et qui la reprend quand il veut. En d’autres termes, seul Dieu a droit de vie et de mort sur l’être humain. Et penser le contraire, c’est défier Dieu. Il ne faut donc pas succomber à la tentation de ceux qui veulent faire croire qu’une prétendue calamitée s’abattrait sur le RHDP. Cela n’est pas vrai ! La mort visite tout le monde.
Dans nos villages, nous assistons à des funérailles pratiquement toutes les semaines. Est-ce à dire qu’un sort s’abat sur ces villages, parce qu’on enterre un, deux, voire trois de nos proches en une seule journée ?
De grâce, pratiquons la politique sainement sans la déshumaniser.
Restons dignes devant la mort et respectons nos défunts.
Ne les instrumentalisons pas, n’en faisons pas de vils objets de nos débats puérils et de nos querelles politiciennes. Car, le seul avenir dont nous sommes sûrs et certains c’est notre propre mort. Seulement, nul ne connait le jour de sa mort".