14.161 ménages, soit 84.966 bénéficiaires vulnérables du quartier Campement de Koumassi seront bientôt raccordés au réseau d’eau potable, grâce au partenariat signé entre l’état de Côte d’Ivoire, à travers le ministère de l’hydraulique et la République de la Corée via l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA).
Au cours de la cérémonie de lancement qui s’est déroulée ce jeudi 15 avril, le ministre de l’Hydraulique, Laurent Tchagba, a expliqué que grâce à ce projet, les populations ne payeront que 10.000 FCFA pour se connecter au réseau d’eau potable au lieu 167.000 FCFA.
"Le projet, d’un coût global de 3 milliards dont la date prévisionnelle de fin des travaux est prévue pour le 30 juin 2022 consistera en la fourniture et la pose d’un réseau de distribution d’environ 33,5 km, la sectorisation du réseau, l’octroi de 13.000 branchements sociaux aux populations", a-t-il précisé. Avant d’inviter les populations à s’inscrire pour bénéficier de ces branchements sociaux des compteurs d’eau et surtout d’éviter d’avoir recours à la fraude qui est passible de poursuites judiciaires.
Au nom des populations, le chef suprême de Koumassi-Campement, Nanan Koffi Marcellin a exprimé sa gratitude à la Corée et à l’Etat de Côte d’Ivoire pour ce projet à fort impact social et a promis de faire bon usage des infrastructures qui seront installées.
Pour l’Ambassadeur de la Corée en Côte d’Ivoire, Lee Sang Ryul, il s’agit de l’apport de son pays à la Côte d’Ivoire en vue d’aider la population à accéder facilement à l’eau potable, de consolider tous les systèmes de gestions d’eau et de créer un bel environnement où l’eau est disponible et utilisée de façon rationnelle par la population.
L’accord de financement de ce projet, a été signé en octobre 2018 entre le ministre de l’Hydraulique et la KOICA, après un 1er accord, exécuté en 2014 et 2016 et qui a permis de financer 8.800 branchements dans les communes de Yopougon, Abobo et Koumassi, à hauteur de 1,5 milliard de francs CFA.
Les branchements ont été attribués à partir de critères devant permettre de toucher effectivement les populations les plus vulnérables.
Solange ARALAMON