Le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné, coordonnateur régional du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) Gbêkê s’est prononcé sur le retour de l’ancien président Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, après 10 ans de démêlé judiciaire à la Cour pénale internationale.
Invité de la 3e édition de la tribune de Le Patriote, un espace d’échanges avec la presse, Amadou Koné a fait savoir que le temps des incompréhensions et de la justice étant passé, il faut se donner la main pour ne pas laisser une brèche ouverte aux terroristes qui ne prospèrent que dans des états où le tissu social est disloqué.
" Il y a eu le temps des palabres, les palabres ont eu des conséquences. Les conséquences de ces palabres ont été gérées par une instance indépendante au niveau juridique et judiciaire (…) Le temps des palabres étant passé, le temps de la justice étant passé, c’est le temps de la Côte d’Ivoire pour qu’on se mette ensemble pour faire face à des défis", a appelé Amadou Koné, face à la presse.
Il a prévenu sur contexte de sécurité inquiétant qui prévaut avec les terroristes et les djihadistes ne prospèrent que dans des endroits où il y a eu faillit de l’Etat, où le tissu social est disloqué et dans des endroits où la pauvreté est importante. Et espéré que les responsables politiques sont conscients du danger qui guette.
Il a relevé les efforts consentis par le chef de l’Etat et le gouvernement en faveur de la réconciliation et appelé les Ivoiriens à âtre dans le même état d’esprit.
"Le président va prendre toutes les dispositions sécuritaires pour que le président Laurent Gbagbo rentre et qu’il puisse bénéficier de tous les avantages à son statut d’ancien chef d’Etat", a rappelé Amadou Koné.
Pour Amadou Koné, il peut avoir des militants du RHDP inquiets, des militants du président Gbagbo qui sont dans le triomphalisme.
"Ce n’est pas ça le plus important. Notre rôle, c’est de parler à nos militants, leur dire que le contexte a changé, les défis ont changé. Il faut se donner les mains, se pardonner et puis avancer", a-t-il conseillé.
Lambert KOUAME