Rififi au GX, Bictogo et Tohé candidats à l’élection de la FIF





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C’est un petit séisme dans le microcosme footballistique ivoirien. Personne ne s’y attendait en tout cas. En effet, la mise en place d’un Comité de Normalisation à la tête du football ivoirien, entraînant de facto la remise à plat du processus électoral, semble avoir réveillé les appétits des uns. Et suscité une remise en cause chez d’autres. Notamment dans le camp de l’ex-GX. A moins donc d’un changement de dernière minute, d’une volte-face in extremis, les clubs membres de l’ancienne plate-forme, le GX devraient aller en rangs dispersés lors du prochain scrutin.

En effet, au moins trois candidats sont annoncés pour cette compétition électorale. Il s’agit du président du Stella, Salif Bictogo, de Malick Tohé, ex-membre du CE de la FIF et de Gohourou Armand, président d’AGIR de Guibéroua et président de la Conférence des Présidents. Et pour cause ? Tous ces trois cadres du GX avaient préféré se ranger derrière la candidature de Yacine Idriss Diallo. Mais, aujourd’hui, au moment où la transition avance à grand pas, tout porte à croire qu’ils seront bel et bien dans les starting-blocks. Et si tel était le cas, alors le pacte qu’ils avaient signé avec Idriss Diallo serait rompu.

Et le consensus pour la seule candidature de YID aurait volé en éclats. En tout cas, ce qui se disait hier en quatre murs est en train de se réaliser. Ce qui se murmurait dans quelques salons douillets prend forme. La rumeur qui s’était propagée au sujet de ces rétropédalages de Bictogo, Tohé et Gohourou, semble se confirmer. Et comme il n’y a pas de fumée sans feu, autant ne pas prendre cette information avec des pincettes. En fait, sous le coup d’une sanction disciplinaire que la FIF de Sidy Diallo leur avait infligée à l’époque, ces trois dirigeants ne pouvaient donc pas participer au scrutin. C’est justement pour cela que leurs noms ont été rayés de la liste des 17 membres du Comité Exécutif du candidat Idriss Diallo. Maintenant qu’une Normalisation est mise en place, entraînant la remise à zéro des compteurs, il n’existe donc plus d’obstacles à leurs participations au processus électoral. De même qu’il ne sera guère surprenant qu’un autre candidat, en l’occurrence Koffi Kouadio Paul revienne dans la course électorale. Lui qui avait été éliminé par l’ex-Commission Electorale du ministre Réné Diby.

En tout état de cause, dès lors qu’on ne connaît pas le nombre de dossiers de candidatures susceptibles d’être déposés devant la prochaine Commission Electorale, à partir du moment où il règne encore un gros flou artistique autour des candidatures à venir, il serait souhaitable d’attendre la remise sur les rails du nouveau processus électoral avant de tracer les sillons d’un futur consensus. Autrement dit, la recherche d’un consensus à ce stade de la normalisation, c’est mettre la charrue avant les bœufs. En d’autres termes, cela nous paraît prématuré et précipité. Car, rien ne dit que la prochaine CE n’enregistrera pas d’autres  candidatures. Lesquelles viendront s’ajouter à ces supposées trois premières. Qu’est-ce qui dit aussi que l’un de ces trois premiers candidats ne sera pas exclu du scrutin ? Parce que le Comité Exécutif sortant dont il était le 1er vice-président, pièce maîtresse d’un système donc, a été sanctionné pour déficit de plus d’un milliard dans les caisses de la FIF. Autrement dit, pour mauvaise gestion. Donc banni à…vie.

 

supersport 

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