Parlement panafricain : ce qui s’est réellement passé





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Dans une intervention sur un média sud-africain, Julius Malema, député de la nation arc-en-ciel, a expliqué l’origine de la bagarre qui a éclaté au Parlement panafricain et dans laquelle des vidéos montrent clairement la députée ivoirienne de Tengrela s’en prendre à ce dernier.
Selon lui, tout est parti de l’appel du président par intérim du Parlement panafricain, Fortune Charumbira, appelant à l’ajournement de la 4e session ordinaire du 5e Parlement pour cause d’un résultat positif à la Covid-19. Julius Malema qui avait la parole, se lève et se dirige vers une parlementaire, l’air menaçant. D’autres membres viennent automatiquement à la rescousse, créant un attroupement, comme vu sur les vidéos qui font actuellement le tour des réseaux sociaux. C’est en ce moment qu’on aperçoit la députée de Tengrela venir, visiblement en soutien à l’autre parlementaire dont nous ignorons pour l’instant le nom. Et là, sa réaction choc. On la voit bousculer l’homme politique sud-africain à plusieurs reprises. Avant que n’interviennent d’autres députés et la sécurité.
Dans la même vidéo, on voit la députée Mariam Traoré au micro, voulant coûte que coûte parler malgré les interpellations du président de séance. "Motion monsieur le président. Par solidarité féminine, je ne peux pas m’asseoir, car on ne peut pas traiter une femme de menteuse", s’écrit-elle. Et le président de séance de l’interpeller : "S’il vous plaît, s’il vous plaît. Cette femme abuse, cette dame abuse. Appelez la police pour qu’on la mette dehors".
Pour Julius Malema, "Chaque fois que les gens ne sont pas d'accord avec la position du Mali sur la rotation, il tape sur les tables et il ne s'arrête pas. Alors quand je lui ai demandé de se taire pour que nous puissions écouter, il a commencé à être agressif et a menacé de me tuer". Il s’est montré plus précis : "C’était donc une réaction. Quand une personne me dit « Je vais te tuer », je ne peux pas lui donner de roses".
Dans tous les cas, ces images, qui font aujourd’hui le tour du monde, n’honorent pas cette Afrique qui aspire à devenir les États-Unis d’Afrique.

Modeste KONÉ

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