Intervenant au nom de la Côte d’Ivoire, lundi 27 septembre 2021, à New-York, à la 76e assemblée générale des Nations unies, la ministre d’État ivoirienne, Kandia Camara, a lancé la mobilisation des pays pour une lutte plus accrue contre le terrorisme. Elle pense que les États ne pourraient parvenir au rêve d’un monde plus résilient et de paix face aux menaces transnationales que constitue le terrorisme.
"C’est pourquoi, du haut de cette tribune, je voudrais lancer un appel pressant à une mobilisation accrue face au danger que représente la menace terroriste pour nos pays, notamment les plus pauvres », a-t-elle plaidé.
S’agissant de la préservation de la biodiversité, Kandia Camara a soutenu que la pandémie de la Covid-19 doit faire "prendre conscience de la nécessité d’initier des actions vigoureuses pour rétablir l’équilibre de la biodiversité et assurer la viabilité de notre planète". Ce qui exige, selon elle, le respect des engagements internationaux, à l’instar de son pays qui a adhéré aux principaux instruments juridiques internationaux et au développement de stratégies sectorielles de gestion, soucieuse de la préservation des ressources naturelles.
Enfin, abordant la question de la réforme de l’ONU, l’oratrice a rappelé les 12 engagements pris par les États lors du 75e anniversaire de l’organisation pour "construire l’avenir que nous voulons pour les Nations unies". Elle pense qu’il faut pour cela, une réforme courageuse. "Mon pays réaffirme son plein soutien à la position commune africaine exprimée à travers le « Consensus d’Ezulweni » et la Déclaration de Syrte, qui plaident en faveur de la réparation de l’injustice historique faite à l’Afrique et d’une réforme égalitaire du Conseil de sécurité de l’ONU", a-t-elle lancé. Concluant en ces termes : "La Côte d’Ivoire demeure optimiste sur notre capacité à dépasser nos divergences actuelles, pour parvenir à une nouvelle architecture du Conseil de sécurité et conjuguer davantage nos efforts au service du maintien de la paix et de la sécurité internationales, de la protection des droits de l’homme et de la promotion d’un développement économique durable au bénéfice de tous".
Modeste KONÉ