Le gouvernement ivoirien a décidé d’uniformiser le prix de la poche de sang aussi bien dans le secteur public que dans le secteur privé.
« Le conseil a décidé d’uniformiser les prix de cession de sang et des produits sanguins à 3.000 FCFA aussi bien dans le secteur public que dans le secteur privé en vue d’éradiquer la spéculation et trafic de tout genre qui se font autour du sang avec cette disparité de coût entre le public et le privé », a annoncé le porte-parole du gouvernement Amadou Coulibaly, après un Conseil des ministres tenu ce mercredi, sous la présidence du chef de l’Etat Alassane Ouattara.
Les besoins de sang et produits sanguins sont estimés à 250.000 unités de poches de sang par an. Dans la fourniture de ce besoin, la Côte d’Ivoire fait face à un déficit d’environ 40 %, a fait savoir le porte-parole du gouvernement.
En vue de renforcement de l’activité transfusionnelle et à la pérennisation des acquis, le gouvernement a accordé un budget complémentaire au Centre de Transfusion Sanguine dans le cadre du Programme social (PS-Gouv 2) de 2, 5 milliards FCFA pour financer l’achat d’intrants, notamment, les poches à sang, les réactifs de dépistage et de confirmation, la collation et les primes des donneurs, a rappelé le ministre.
Au-delà de ce budget complémentaire, « le Conseil a accordé de nouveau au CNTS, une rallonge budgétaire de 2,5 autres milliards FCFA pour soutenir les activités de collecte de sang, et pérenniser les acquis de l’activité transfusionnelle nationale ».
Cette rallonge, selon Amadou Coulibaly va servir à l’acquisition de véhicule de collecte mobile de sang, d’équipements de prélèvement da sang, de laboratoire de froid et de conservation et la réhabilitation des structures de production.
Lambert KOUAME