Les travailleurs du palais de la culture ne sont pas contents de leur conditions de travail
Dans le souci de dénoncer les injustices dont ils sont victimes depuis 2015 et de prendre l’opinion nationale à témoin sur le non-respect de leurs droits, les travailleurs du Palais de la culture de la culture d’Abidjan-Treichville, ont, par le biais de leur syndicat, animé une conférence de presse ce mardi 2 aoüt 2022.
Il s’agissait pour le secrétaire général du syndicat des travailleurs du Palais de la culture (Sytrapac), Kouakou Tehua, de présenter la situation que lui et ses amis vivent dans cet établissement public national à caractère industriel et commercial (EPIC). Mais aussi et surtout d’expliquer les divergences dans l’interprétation des contrats qu’ils ont signés avec le palais de la culture depuis leur recrutement en 2000 pour la majorité.
« Nous avons des droits acquis appliqués sous l’ancienne administration qui ont été suspendus par la nouvelle équipe. Ce sont la prime de transport et la gratification qui n’existe plus chez nous depuis 2011 », a-t-il expliqué.
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Outre ceux-ci, plusieurs autres droits acquis ne sont pas appliqués aux employés du Palais de la culture, selon le conférencier. « Des décrets et arrêtés qui nous font bénéficier des avantages et qui malheureusement ne sont pas appliqués. Il s’agit du décret relatif à l’indemnité de licenciement, de départ à la retraite et de participation aux frais funéraires. Mais aussi l’arrêté portant application du barème des salaires minima catégoriels conventionnels de 2015. Sans oublier l’arrêté portant revalorisation des primes mensuelles de transport des travailleurs du secteur privé », a-t-il détaillé. Il n’a pas omis de présenter les conditions difficiles dans lesquelles travaillent les employés du palais.
Selon Kouakou Tehua, plusieurs démarches auprès des autorités compétentes, notamment le ministère de l’emploi et de la protection sociale, ont été menées afin de permettre de rectifier cette injustice qu’ils subissent lui et ses collègues. Mais malgré l’accord signé en vue de régler tous ces disfonctionnements, c’est toujours le statut quo.
Pour avoir gain de cause, le Sytrapac menace de faire entendre sa voix par d’autres recours, si les négociations entamées avec le ministère de l’emploi, le ministère de la fonction publique et le ministère de la culture et de la francophonie n’aboutissement au règlement de leurs problèmes.
Solange ARALAMON