L'écrivaine ivoirienne, Assita Sidibé, auteure de l'ouvrage, '' 3 mensonges de la nuit'' qui était l'invité principale de la soirée de dégustation littéraire dénommée '' A lire et à Boire'', ce vendredi, à Cocody, a exhorté les acteurs du livre, écrivains, éditeurs et autres, à s'impliquer davantage dans cette initiative orchestrée par la jeune promotrice ivoirienne Flora Niagne, visant a faire la promotion des écrivains et de leurs différents ouvrages au grand public.
'' A lire et à boire" permet aux écrivains de se faire connaître, et ce n'est toujours pas facile de se faire connaitre. Je déplore fortement le fait qu'il y ait très peu d'écrivains présents aux différentes soirées de "A lire et à Boire". Moi je pense qu’avant de prétendre que d'autres personnes nous aident, il serait bon et judicieux que, nous même auteurs ivoiriens, fassions le premier pas’’ a-t-elle déclaré.
C’est donc dans une salle de l’accoustic bar, qui a refusé du monde que l’œuvre de 75 pages d'Assita Sidibé, ‘’ 3 mensonges de la nuit’’ a été décortiqué de bout en bout par les amoureux de la littérature.
Il s’agit donc d’un ouvrage dans lequel l’auteure met en exergue ‘’le mensonge’’ qui, selon elle, peut être à la fois destructeur et sauveteur. ‘’ j’ai écrit 3 mensonges de la nuit pour aider les gens à arrêter de mentir. Depuis l’aube des temps, nous mentons tous. Tout le monde ment , il y a des mensonges qui sont méchants. Un mensonge qui peut sauver des vies ou un mariage, c’est parfait. Mais un mensonge peut être très destructeur ‘’ a-t-elle soutenu avant de se livrer aus questions du public.
Notons que les invités présents ont eu droit à plusieurs prestations artistiques. Notamment les slameurs de l’Ecole des poètes qui, comme à chaque soirée ‘’ A lire et à boire'' , ont déclamé les textes de l’ouvrage à l’honneur. Un groupe de jeunes femmes balafonistes, Afrika Mah , le groupe Lyrics-G et la chanteuse reggae Ennemeya Queen, ont également gratifié le public d’un très beau spectacle qui s’est achévé par une séance de dédicace avec l’auteure Assita Sidibé.
Gael ZOZORO