Le ministre délégué auprès du ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, Kacou Houaja Léon Adom, a accueilli, mardi 14 mars 2023, à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la dernière vague de la première liste des 500 Ivoiriens inscrits pour être apatriés de la Tunisie.
Cette dernière vague est composée de 145 adultes et sept enfants, soit un total de 152 personnes.
M. Kacou a précisé que cette première opération a enregistré le rapatriement de 725 personnes y compris les enfants.
Toutefois, le ministre délégué a relevé que 2.200 autres Ivoiriens se sont fait enregistrer auprès des services de l’Ambassade de la Côte d’Ivoire en Tunisie pour être rapatriés. Le gouvernement planchera dans les jours à venir sur leur sort.
Après l’accueil à l’aéroport d’Abidjan, les passagers ont été soumis à une vérification de leurs documents de voyages par les services de la sûreté. Des bus de la SOTRA ont été mobilisés comme pour les autres vagues en vue de transporter les arrivants à l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS) à Marcory.
Sur place, les dispositions sont prises pour leur permettre de passer trois nuits au maximum en vue de leur prise en charge médicale, psychologique et des tests de la COVID-19. À leur sortie, chaque voyageur bénéficiera de 160 000 FCFA pour entrer en famille en attendant d’être contacté pour bénéficier de l’aide que le gouvernement a annoncée en conseil des ministres, le 1er mars 2023.
Face à la situation que traversent les Ivoiriens en Tunisie, le porte-parole du gouvernement, le ministre de la Communication et de l’Economie numérique, Amadou Coulibaly, a précisé qu’une plate-forme a été mise en place pour les compatriotes qui ne peuvent pas sortir de chez eux, afin de leur permettre de s'inscrire en indiquant leurs coordonnées.
Et les services de l’Ambassade iront les chercher dans les lieux où ils se trouvent pour les mettre sur des sites sécurisés et ainsi faciliter leur retour en Côte d’Ivoire.
Lors de cette première opération, le gouvernement a mobilisé une enveloppe financière d’un montant d’un milliard de francs CFA pour assurer l’ensemble des opérations.
(AIP)