Présumés braqueurs interpellés à Gonzague : les proches crient leurs indignations et implorent la clémence du président Ouattara





presumes-braqueurs-interpelles-a-gonzague-les-proches-crient-leurs-indignations-et-implorent-la-clemence-du-president-ouattara


Les parents, les épouses, les enfants, les frères et sœurs et les collaborateurs de 11 individus, présentés dans certains médias, notamment la RTI et Frat-mat info  comme des braqueurs, violeurs et autres brigands de grands chemins ont crié leurs indignations et donné de la voix ce dimanche 30 juillet 2023, sur cette affaire.

Dans un reportage de la chaine nationale, ces 11 individus ont été présentés comme des braqueurs, des violeurs, des bandits de grands chemins qui s’attaquent aux populations la nuit tombée.

Faux, rétorque Kouabilé Dodo Mambo Landry, directeur général de la société KDML, opérateur immobilier, employeur de la plupart des jeunes mis aux arrêts, face à la presse en présence de parents amis et collaborateurs des mis en cause.

Selon le premier responsable de cette société immobilière, ce sont « des ouvriers, des maçons et même des visiteurs des différents lots » qui ont été arrêtés et présentés à la télévision comme des bandits. « Ce qui n’est pas vrai », a-t-il réfuté, ajoutant qu’il a signifié au commissaire du 24e arrondissement que les personnes qu’il détient ne sont pas des braqueurs.

« Un opérateur économique ne peut pas prendre des braqueurs, des délinquants pour travailler. Nous ne sommes pas là pour nuire à la vie des autres », a-t-il retorqué avant de rassurer les proches des détenus : « Tout ce que vous avez entendu de vos maris, de vos enfants, de vos amis est archi faux ». Puis d’exprimer son indignation. « Je ne suis pas d’accord et je ne serai jamais d’accord qu’on accuse des pères de familles pour rien ». Selon lui, ces personnes sont en prison par la faute du commissaire qui selon lui n’a pas pris le temps de vérifier les faits avant de les arrêter.

A l’origine de cette affaire, un conflit terrien opposant deux parties. Le site situé à Gonzagueville Mafiblé Agbabou et Bénogosso fait l’objet de convoitise.

Selon Joël Akré, porte-parole de l’une des parties, par ailleurs vendeur de terrains, c’est la partie adverse qui est fautive. Car a-t-il argué, le site est bien reconnu non seulement par l’autorité villageoise en plus le DG de KDML a les papiers légaux de son site. « Si l’autre partie estime que le site lui appartient qu’il vienne avec ses papiers », a-t-il lancé avant d’appelé à ce que justice soit faite.

Abondant dans le même sens que ses prédécesseurs, le Président des acquéreurs, Koné Souleymane estime que les mis en cause sont « sont injustement emprisonnés » faisant remarquer que, ce sont eux qui ont appelé le commissariat du 24e pour les informer de ce qu’une horde de personnes se dirigeaient vers leur site armées de machettes.   « A notre grande surprise, le commissaire vient prendre les individus qui ont envoyé le gbaka pour aller ramasser les éléments qui sont sur le terrain ».

Et d’implorer la clémence du chef de l’Etat, Alassane Ouattara et du directeur général de la Police, Youssouf Kouyaté afin qu’ils recouvrent la liberté, car « ils sont innocents ».

Tout comme lui, épouses, enfants, parents, amis et collaborateurs, venus nombreux à cette rencontre, le visage sombre ont tous imploré la clémence du président de la République.

« Bientôt c’est la rentrée, nous demandons pardon aux autorités, au président Alassane Ouattara, qu’il nous vienne en aide. On veut que nos maris soient libérés parce qu’ils ont été accusés injustement », a appelé Lath Béatrice, épouse de l’un des détenus.

Lambert KOUAME

En lecture en ce moment

Côte d’Ivoire / Cour d’appel d’Abidjan : 25 nouveaux auditeurs de justice prêtent serment

Coopération économique : la BAD va soutenir la mise en œuvre du PND 2021-2025, indique Akinwumi Adesina